Quand on regarde le catalogue home cinéma de Sonos, on remarque à quel point il est très complet : trois barres de son avec des prix qui s’étalent de 299 à 999 €, pléthores d’enceintes à associer et un caisson de basse en option. Un seul caisson de basse ? C’était justement l’anomalie de la gamme. Pendant des années, Sonos n’a proposé que le Sub, vendu 849 € et qui en est à sa troisième génération. Il lui fallait une option plus abordable, davantage en phase avec ses barres les moins chères.
C’est pourquoi Sonos a lancé le Sub Mini, qui coûte presque deux fois moins cher que le Sub (499 €). L’entreprise voit en ce caisson de basse compact le compagnon idéal pour celle ou celui qui souhaiterait améliorer les performances de la Beam (449 €) ou de la Ray (299 €). On a testé le couple Beam + Sub Mini pendant plusieurs jours, sachant que notre configuration au quotidien réunit une Arc, un Sub et deux One (on peut difficilement faire mieux).
Un design franchement étonnant pour un caisson de basse
Si vous vous y connaissez un peu en matière de home cinéma, vous savez qu’un caisson de basse prend la majorité du temps la forme d’un gros cube — qui peut être assez difficile à placer. Sonos avait déjà opté pour un design étonnant avec le Sub, assez plat pour être glissé sous un fauteuil. Pour le Sub Mini, les codes sont complètement brisés, avec un cylindre dont les mensurations sont en phase avec le surnom Mini (30,5 centimètres de haut pour 23 centimètres de diamètre). Contrairement au Sub, il n’arbore pas un rendu brillant, et préfère la discrétion du mat. Et, c’est parce qu’il ne ressemble pas à un caisson de basse traditionnel qu’il est esthétiquement réussi. Et, ce même s’il est moins commode à placer que le Sub — qui surprend par son épaisseur ne dépassant pas les 16 centimètres.
Le Sub Mini est percé en son centre pour permettre aux deux haut-parleurs de se faire face. Cette disposition est pensée pour que les vibrations produites de chaque côté s’annulent. Par conséquent, le Sub Mini ne tremble pas.
Produit Sonos oblige, vous n’aurez à brancher le caisson de basse qu’à une prise secteur pour pouvoir l’utiliser. Un sacré argument, quand on sait qu’une installation home cinéma articulée autour d’un amplificateur et d’enceintes peut se transformer en véritable casse-tête.
La simplicité selon Sonos
Pour ajouter le Sub Mini à son installation Sonos, il n’y a strictement rien de sorcier. Une fois le caisson branché, votre application détectera automatiquement la présence d’un nouveau produit. Il sera intégré à votre système, articulé autour d’une barre de son ou d’une enceinte, en quelques clics (après une mise à jour). Éventuellement, les propriétaires d’un iPhone pourront passer par le processus de calibration Trueplay, qui exige de gigoter dans sa pièce pour que le son s’adapte mieux aux contraintes de l’environnement. En 2022, cette fonctionnalité continue de bouder les utilisateurs d’un appareil Android.
L’application donne bien évidemment accès à plusieurs paramètres sur lesquels jouer. On peut désactiver le Sub Mini en moins d’une seconde, ajuster son niveau (de 0 à +15) et revoir son positionnement (0 ou 180°). Un caisson de basse traditionnel peut aller plus loin dans le peaufinage, mais ce n’est pas ce que cherche Sonos. Ici, c’est la simplicité qui prime, avec une philosophie qui consiste à ne pas noyer l’utilisatrice ou l’utilisateur sous un torrent de vocabulaires complexes. On branche, on suit les étapes et le tour est joué.
Qu’apporte concrètement le Sonos Sub Mini ?
Comme tous les caissons de basse, le Sub Mini ne s’intéresse qu’à un seul registre : celui des graves. Il doit impérativement être associé à une enceinte ou une barre de son pour donner le meilleur de lui-même. Sans quoi, il est totalement inutile. Il sert en quelque sorte à soulager les autres éléments de l’installation, lesquels peuvent alors allouer plus de ressources aux médiums et aux aigus. En somme, quand vous ajoutez le Sub Mini à votre système Sonos, vous n’améliorez pas que les basses, mais l’ensemble du rendu audio.
Attention, le but du Sub Mini n’est aucunement de transformer la prestation globale en venant s’imposer avec des graves vrombissants. Son apport est bien plus subtil et peut-être votre oreille n’y sera pas sensible (surtout à un volume assez faible). Concrètement, il vient apporter ce petit matelas supplémentaire qui rend l’écoute plus punchy quand le besoin s’en fait sentir, plus délicat lorsque c’est paisible (puisque les médiums et les aigus en profitent pour s’aérer). Il faut parfois tendre l’oreille, mais le Sub Mini n’est en rien inutile. Maintenant, n’espérez pas une révolution sonore — ce qui peut constituer un frein pour un produit à 499 €.
Sans surprise, vous ressentirez mieux les vertus du Sub Mini avec des morceaux de musique chargés en basses (Glass House de Machine Gun Kelly) et durant les scènes d’action de vos blockbusters favoris (l’introduction de Top Gun: Maverick). La dynamique enrichie permet de mieux ressentir les différentes pistes, avec une profondeur plus spectaculaire. Plus libérés, les médiums et les aigus se détachent pour une clarté de bien meilleure facture. On conseillera quand même de régler le Sub Mini sur « +4 » et d’activer le loudness (paramètre d’intensité sonore).
À qui s’adresse le Sonos Sub Mini ?
Le Sub Mini s’adresse principalement aux propriétaires d’une barre de son Ray ou Beam (pour la Arc, il faut viser le Sub). Ce, à condition de vouloir faire évoluer — subtilement — son installation dans une pièce de taille modérée et d’être suffisamment sensible aux améliorations (mieux vaut avoir l’oreille un peu fine). Pour franchir un vrai cap, on recommandera plutôt d’acquérir une paire de Sonos One afin d’en faire des enceintes surround à placer à l’arrière (pour un vrai rendu multicanal). Pour nous, le caisson de basse est l’ultime pièce à ajouter à son système Sonos.
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