La cour fédérale australienne a ainsi rejeté la demande de Sharman Networks qui prétendait que l’ordre accordé au MIPI (Music Industry Piracy Investigations) était invalide du fait que tous les éléments n’avaient pas été déclarés au juge. Cette branche anti-piratage de l’association australienne de l’industrie du disque avait obtenu un mandat permettant de perquisitionner les bureaux de Sharman le 5 février dernier pour trouver des preuves de participation active de la société aux actes de piratage qui ont lieu sur Kazaa. Ils en avaient fait usage dès le lendemain en fouillant entre autres les locaux de l’éditeur répartis dans toute l’Australie, ainsi que les domiciles privés de Nikki Hemming, la présidente, et de Phil Morle, le responsable technologique.
La Justice australienne a également rejeté la demande de suspension du procès, Sharman Networks souhaitant que les procédures ne commencent en Australie qu’une fois le procès qui oppose Morpheus à la RIAA ne se termine aux Etats-Unis. Evidemment, la Justice australienne n’étant pas liée par les décisions américaines, il n’y avait aucune raison juridique d’attendre pour le juge australien, même si les affaires sont très similaires. L’industrie demandera même le 23 mars prochain à ce que la date des premiers débats soit avancée.
« L’industrie est engagée dans la croissance des fournisseurs de musique en ligne légaux, et arrêter les activités illégales de Kazaa est une étape nécessaire dans ce processus », explique le responsable du MIPI, Michael Speck. Celui-ci a probablement oublié que derrière Kazaa se trouvent pourtant bien d’autres logiciels tout aussi dérangeants pour l’industrie du disque, qui ne tarderont pas à prendre la relève…
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