Qu’est-ce qu’est Internet ?
Internet est un réseau informatique mondial, sur lequel circulent des données à travers divers protocoles de communication. C’est une structure qui a une réalité physique, car Internet est composé fondamentalement de serveurs, de câbles, de routeurs. Sans ce matériel, le web, qui est un système organisant les informations entre elles, n’existerait pas.
Internet est même plus que cela : c’est un réseau de réseaux (on le surnomme à ce titre le réseau des réseaux : network of networks), parce qu’il lie des réseaux éparpillés aux quatre coins du monde. Ces ensembles sont composés d’ordinateurs, qui stockent et délivrent des informations. Ils les « servent » à la demande, d’où leur nom de serveurs.
Internet est composé de réseaux autonomes, qui sont eux-mêmes des agrégats d’autres réseaux. Leur statut est variable : il y en a des réseaux privés et publics. Par exemple, Meta la société qui contrôle Facebook, WhatsApp, Instagram et plusieurs autres entités (Messenger, Workplace, Oculus, Portal, Novi),en possède. Orange aussi. Tout comme la SNCF.
Ces portions d’Internet sont reliées les unes aux autres grâce à des liaisons (comme les câbles de fibre optique) qui tapissent les océans sur des milliers de kilomètres, afin de connecter un continent à un autre, un pays à un autre ou, plus simplement encore, l’internaute avec le réseau, via son fournisseur d’accès, sa box et sa liaison qui part de chez lui.
On trouve aussi des réseaux satellitaires, à l’image de Starlink, qui participent aussi à étendre Internet — cette fois dans l’espace — mais qui ont quand même besoin des infrastructures au sol pour bien fonctionner. Pour l’internaute, l’accès à Internet se fait par divers moyens de communication, sans fil ou non : Wi-Fi, 2G, 3G, 4G, 5G, ADSL, fibre optique, satellite, etc.
Sur Internet, les serveurs sont identifiés et contactés grâce à une sorte de plaque d’immatriculation : l’adresse IP (IP pour Internet Protocol, soit Protocole Internet). Il s’agit d’une suite de quatre nombres (comme 172.16.254.1, pour l’IPv4) ou bien d’un long code mêlant des chiffres et des lettres, comme 2001:0db8:0000:85a3:0000:0000:ac1f:8001 (IPv6).
Ces codes ne sont pas pratiques à manipuler pour l’internaute, au quotidien. Pour accéder aux serveurs, et donc aux sites web qu’ils hébergent plus facilement, il a été inventé un système plus commode : le système DNS (Domain Name System, soit système de nom de domaine). Il s’agit de faire correspondre une adresse IP à une adresse, via des bases de données.
Pour la majeure partie des gens, il est plus facile de retenir nomdusite.fr que 172.16.254.1.
L’IP n’est qu’un des multiples protocoles qui existent pour Internet. Il y en a pour tous les niveaux participant à la liaison. Du physique, avec le codage du signal, à l’application, comme HTTP pour le web, en passant par les couches intermédiaires : liaison, réseau, transport, session, présentation. Quelques protocoles connus : IP, TCP, HTTP, SMTP, Wi-Fi, Bluetooth et Ethernet.
Peut-on éteindre ou détruire Internet ?
Il existe un adage, propagé notamment par l’informaticien Pierre Col, qui dit que l’Internet est localement vulnérable, mais robuste globalement.
C’est une situation que vous connaissez déjà : pensez à ces fois où vous avez eu une panne de connexion chez vous. Vous avez peut-être maugréé une phrase comme « Il n’y a plus d’Internet ! » Bien sûr, c’est vrai chez vous lors du dysfonctionnement. Mais, dans le reste du monde, Internet est toujours là. Y compris chez votre voisin de palier.
En fait, il est extrêmement difficile d’éteindre durablement Internet, a fortiori à une large échelle : le sabotage de câbles de fibre optique longue distance dans la nuit du 28 juillet 2024 en France nous montre que l’information continue de circuler. L’échelle maximale où il est encore possible d’agir en ayant un impact est celui d’une nation — un dictateur décidant de tout couper pour tenter de casser une révolution, par exemple. Des exemples existent en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient.
Comme l’explique Stéphane Bortzmeyer, ingénieur spécialisé dans les réseaux, « l’Internet n’est pas un objet unique et localisé dans l’espace, qu’on peut détruire facilement. C’est plutôt une espèce vivante. Chaque individu est très vulnérable, on peut le tuer et, si on est suffisamment dénué de scrupules, on peut même en tuer beaucoup. Mais éradiquer l’espèce entière est plus difficile. »
Le réseau est aujourd’hui tellement large et éclaté que la destruction ou l’extinction complète d’Internet est impossible… sauf à imaginer des scénarios apocalyptiques comme une guerre thermonucléaire globale rasant la surface de la Terre, une tempête solaire grillant tout le matériel électronique ou encore un géocroiseur qui viendrait tout annihiler.
Pour autant, Internet a encore des faiblesses qu’il convient de corriger. On l’a vu avec l’immense panne de Facebook, Instagram et WhatsApp, qui ont disparu du web pendant des heures en octobre 2021. Idem avec les coupures de fibre optique qui ont défrayé la chronique en France ce printemps — du vandalisme, qui a privé des milliers internautes d’une connexion filaire.
Tout l’enjeu est d’assurer la redondance des liaisons pour limiter les effondrements locaux du réseau — en clair, en déployant davantage d’infrastructure, à d’autres endroits. Il s’agit aussi de repérer les vulnérabilités, de corriger les points de défaillance uniques (lorsque tout un système repose sur un seul élément critique), de faire face aux cyberattaques.
Toutes ces actions ne visent pas tant à empêcher une extinction ou une destruction d’Internet — le réseau a les caractéristiques adéquates pour tenir –, mais de limiter la casse en cas de mauvais coup. Car le réseau n’est pas invulnérable. Et même s’il ne s’effondre pas, des perturbations, même courtes, suffisent pour occasionner des soucis plus ou moins marqués.
Quelle est la différence entre Internet le web ?
Internet n’est pas le web, le web n’est pas Internet, mais ils sont intimement liés. Le web concerne l’organisation des informations qui sont représentées sous la forme de pages et qui sont reliées entre elles par des hyperliens (ou liens hypertextes). Ces pages sont stockées sur des serveurs. Pour afficher ces informations et aller d’une page à l’autre, on se sert d’un navigateur.
L’agencement des pages est tel que l’on a l’impression d’avoir affaire à une toile enchevêtrée. C’est pour cela que l’on appelle le web par ce nom : web veut dire toile en anglais. Symboliquement, les fils de la toile représentent le chemin permettant d’aller d’un site à l’autre, tandis que les croisements sont, en somme, les sites eux-mêmes.
On a aussi entendu parler de « toile d’araignée mondiale » pour insister sur le caractère international du web : on peut visiter des sites étrangers en un clic.
En fait, le web est une application d’Internet. Il en existe d’autres, comme le courrier électronique (qui n’est pas du web, même s’il y a des interfaces très pratiques qui jouent les intermédiaires, comme les webmails), le partage de fichiers en pair à pair (P2P), comme BitTorrent, la vidéo (comme le streaming de SVOD), la téléphonie, la messagerie instantanée, etc.
Pourquoi Internet s’appelle Internet ?
Le nom d’Internet fait directement référence à sa caractéristique première : être un réseau de réseaux. Dans les archives de l’Internet Engineering Task Force (IETF), une structure dont le rôle est de normaliser les protocoles sur le net, un document de 1974 mentionne Internet. Ce document traite de la première spécification du protocole TCP (Transmission Control Protocol).
Il y est expliqué que le but du TCP est de faire dialoguer les réseaux informatiques entre eux, puisque tout l’enjeu est de pouvoir interconnecter des systèmes distants et hétérogènes. C’est ce qu’on appelle un internetwork ou internetworking en anglais. Internet est tout simplement le diminutif de cette notion. Il existe même plus court encore : le net.
Pour la petite histoire, Internet aurait bien pu s’appeler autrement : catenet. Ici, il s’agissait de parler de concatenated network (réseau concaténé en français). L’idée a été émise par le Français Louis Pouzin, un pionnier d’Internet, comme les auteurs du document de 1974. Cela aurait été amusant pour un jeu de mots avec les chats (cats en anglais), car ils sont les stars du net.
Quelle est la taille d’Internet ?
Peut-on mesurer la « taille » d’Internet et, si oui, comment ? Quelle est la bonne métrique à utiliser ?
Une première piste est de compter le nombre de réseaux d’Internet. Pour cela, note l’association Internet Society, on peut se tourner vers l’organisation qui supervise l’enregistrement des ASN (Autonomous System Number). « Un ASN doit être attribué à tous les réseaux Internet pour qu’ils puissent être connectés à la structure de routage de l’Internet ».
En 2021, on dénombrait 109 046 systèmes autonomes (AS), dont plus de 29 000 aux États-Unis (27 %) et 1 861 en France (1,7 %). Le poids américain, très loin devant tous les autres pays, n’est guère surprenant compte tenu du rôle du pays dans la naissance de ce projet. Cela étant dit, cette vue n’est que très partielle, prévient Internet Society.
Elle n’intègre pas, par exemple, des ASN attribués, mais qui sont cachés. Or, remarque l’association, « environ 30 % des ASN attribués ne sont pas visibles, pour diverses raisons, notamment parce qu’ils sont utilisés pour des déploiements de réseaux privés et ne sont pas connectés à l’Internet public.»
Une deuxième approche serait de compter le nombre de machines accédant au réseau, si tant est que cela soit possible. Déjà en 2014, l’estimation était de dix milliards par jour. Dix ans plus tard, ce nombre est largement obsolète, si l’on inclut tous les ordinateurs, les smartphones, les tablettes, les accessoires connectés et l’Internet des objets dans sa globalité.
D’autres statistiques peuvent aussi être considérées : le nombre d’internautes est passé de un à cinq milliards en trente ans, rappelle l’Union internationale des télécommunications, une agence de l’ONU. On dénombre aussi 4 300 centres de données (data centers en anglais) dans le monde. Enfin, il y a des centaines de millions d’hôtes informatiques dans le monde.
Cette dernière statistique est d’ailleurs souvent prise pour montrer la croissance du net au fil des décennies. En 1971, on ne dénombrait que 23 hôtes (des universités et des structures de recherche, comme le MIT, Harvard, Stanford, Nasa,). En 1984, ce nombre passe à 1 000. En 1987, 10 000 puis 100 000 deux ans plus tard. En 1992, un million. Et ainsi de suite.
D’où vient Internet ?
Internet n’a pas existé de tout temps. Il y a eu un monde où le réseau des réseaux n’existait pas. Cela étant, la datation d’Internet est un exercice moins évident qu’il n’y paraît. Car selon le point de repère, tout change. Choisit-on la date où le nom d’Internet s’est imposé, avec l’adoption du standard TCP-IP ? Ou bien prend-on en compte l’ancêtre (et même les ancêtres) d’Internet ?
Ce qu’il faut retenir, c’est que le « réseau des réseaux » est né de la rencontre des projets plus anciens et concurrents, comme le réseau ARPANET et d’autres concepts identiques — on pet mentionner le réseau Cyclades en France ou bien le réseau du NPL (National Physical Laboratory) au Royaume-Uni. Toutes ces explorations vont finir par converger vers Internet et nourrir son développement.
La gestation d’Internet survient au cours du vingtième siècle, essentiellement lors de la période courant de 1961 à 1984. Pourquoi 1961 ? Parce que c’est à cette date que Leonard Kleinrock développe une théorie des réseaux de données, avec un papier sur la commutation de paquets — essentiel pour la suite. Quant à 1984, c’est la date où ARPANET devient Internet.
Cette date marque le moment où l’infrastructure ARPANET passe sur le standard TCP-IP d’Internet. « Il n’y a pas de différence de nature ni d’ADN entre ARPANET et Internet. C’est le même réseau avec les mêmes applications. Simplement, la nouvelle plateforme de transmission permet le raccordement d’autres réseaux et Internet devient davantage un réseau de réseaux. »
Cet extrait figure dans un dossier de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) consacré au réseau, à travers trois articles sur l’histoire du net : D’Arpanet à Internet en France : quelques repères ; Entre Stanford et Cyclades, une vision transatlantique de la création d’Internet ; Développement d’Internet : une vision historique de « télécommunicant ».
On pourrait également inclure une troisième grande date : 1990. C’est à ce moment-là qu’ARPANET a cessé d’exister. On remarquera qu’au même moment est arrivé le web. D’ailleurs, c’est la preuve que ce sont deux objets distincts. Si le web a vu le jour au tournant des années 90, les origines d’Internet remontent essentiellement aux années 60.
Comme l’observe l’Inria, l’histoire d’Internet fait l’objet encore aujourd’hui de débats et de publications pour déterminer l’apport exact des uns et des autres et l’ampleur des contributions. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’une construction collective, avec des participitations essentiellement américaines et européennes — y compris de la France et du Royaume-Uni.
C’est, quoi la neutralité du net ?
La neutralité du net est un principe majeur dans l’organisation et les pratiques du réseau Internet. Dans ce cadre, la règle veut que l’ensemble du trafic soit traité de manière égale, sans discrimination, limitation ou interférence. Et cela, qu’importe l’émetteur, le destinataire, le contenu, l’appareil, le service ou l’application. En clair, il ne doit pas y avoir des flux favorisés ou, à l’inverse, entravés.
Ce concept a été pensé et popularisé le professeur de droit Tim Wu dans un article juridique publié en 2003. Il y traite cette notion « dans la politique des télécoms et sa relation avec les théories darwiniennes de l’innovation. Il examine également le bilan de la discrimination en matière de haut débit pratiquée par les opérateurs de haut débit au début des années 2000.»
La neutralité du net est un principe fondamental, mais pas absolu. Des exceptions sont prévues pour faire face à des évènements très spéciaux. Il s’agit de pouvoir assurer l’intégrité et la sécurité du réseau, la congestion des tuyaux, mais aussi de tenir compte d’éventuelles décisions de justice ou administratives (pour bloquer un site par exemple).
La neutralité du net est éminemment politique. Son existence dépend avant tout de chaque pays. En Europe et en France, la neutralité du net est garantie et protégée par différents textes et les rares points faibles sont généralement comblés par des consignes établies par les autorités de régulation. Et c’est tant mieux, car personne ne voudrait d’un web en France sans neutralité du net ?
Qui dirige Internet ?
Il n’existe pas de chef de l’Internet à proprement parler. En fait, la gouvernance d’Internet est excessivement complexe, avec beaucoup d’organisations dans la boucle. Elles ont différents pouvoirs, différents rôles, différents objectifs. Et ici, les « géants du net » comme Google, Amazon ou Facebook ne sont pas les acteurs les plus importants pour « diriger » Internet.
En fait, la direction d’Internet « relève d’un réseau pluripartite décentralisé et international de groupes autonomes interconnectés provenant de la société civile, le secteur privé, les gouvernements, les communautés académiques et scientifiques ainsi que des organisations nationales et internationales ». On est davantage dans de la coopération que dans une hiérarchie.
Cette explication est donnée par la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN), qui est elle-même l’une des parties prenantes de l’évolution du réseau. Pour proposer une photographie de la situation, l’ICANN a conçu une infographie qui montre comment Internet est dirigé. On le voit : il n’y a pas de numéro un.
Quelques instances qui comptent :
- ICANN : Coordonne les systèmes d’identifiants uniques d’Internet : Adresses IP, registres protocole-paramètre, espace de domaines de premier niveau (zone racine DNS).
- ISOC (Internet Society) : Assure le développement, l’évolution et l’utilisation ouverts d’Internet dans l’intérêt de tous de par le monde.
- RIR : Gère l’allocation et l’immatriculation de ressources numériques d’Internet telles que les adresses IP dans des régions géographiques du monde. Il y a cinq RIR régionaux (Afrique, Asie-Pacifique, Amérique du Nord, Amérique latine et Caraïbes, Europe, Moyen-Orient et Asie centrale).
- IETF ((Internet Engineering Task Force) : Conçoit et facilite une vaste gamme de normes Internet relatives notamment aux normes de la suite protocole d’Internet. Leurs documents techniques influencent la manière dont Internet est conçu, utilisé et administré.
- IRTF (Internet Research Task Force) : Encourage la recherche sur l’évolution d’Internet via la création de groupes de recherche spécialisés à long terme travaillant sur des sujets liés aux protocoles, aux applications, à l’architecture et à la technologie d’Internet
- IAB (Internet Architecture Board) : Supervise le développement technique et d’ingénierie de l’IEFT et l’IRTF.
- W3C (World Wide Web Consortium) : Crée des normes pour le World Wide Web, rendant possible une Plateforme web ouverte, en se concentrant sur les problématiques d’accessibilité, d’internationalisation et sur les solutions mobiles Web.
- IGF (forum sur la gouvernance d’Internet) : Un forum ouvert pluripartite axé sur la discussion de problématiques liées à la gouvernance d’Internet.
Ces intervenants s’occupent tous d’Internet à différents niveaux, en produisant de la norme, en effectuant de la recherche ou en établissant des politiques. Il y a aussi les fournisseurs d’accès à Internet (FAI), les intermédiaires techniques (comme les points d’échange Internet), les autorités de régulation. Sans parler des géants du net aussi, ne serait-ce que par leur influence démesurée.
Ce désordre apparent dans l’organisation de la gouvernance d’Internet pose-t-il un problème ? Peut-être aux autorités qui aimeraient avoir peut-être un interlocuteur unique. Mais on peut aussi analyser cet éclatement comme un signe de la résilience d’Internet. Comme il y a beaucoup de parties prenantes, le réseau est moins exposé aux pressions et efforts pour le contrôler.
Quel a été le premier message sur Internet ?
Le premier message sur Internet n’a pas vraiment été envoyé sur Internet, mais sur son ancêtre : ARPANET. Nous sommes alors le 29 octobre 1969. Il est 22h30. Sur l’ordinateur du professeur Leonard Kleinrock, l’étudiant en informatique Charley Kline tente d’envoyer un message à une autre machine. À l’autre bout « du fil », un autre étudiant, Bill Duvall.
500 kilomètres séparent les deux hommes. Objectif de ce premier contact ? Envoyer un message, composé d’un seul mot : « login », « connexion » en français. La première lettre passe. La seconde aussi. Puis, au moment de la troisième lettre, le système plante. De fait, le premier message qui a pu circuler sur le net est un mot tronqué. Juste « Lo ».
Une heure plus tard, la machine est remise en route et ajustée. Il faut dire que la bête à l’époque est à des années-lumière nos standards. C’est un Sigma 7 qui ne bénéficiait que d’une mémoire vive de 128 Ko et d’un espace disque de 24 Mo. Le reste des lettres peut être transmis et le mot complet peut alors bien s’affiche à l’autre bout de la ligne. C’est une réussite.
Charley Kline et Bill Duvall sont les tout premiers internautes de l’histoire, d’une certaine manière. Ce raté a par la suite été réinterprété par Léonard Kleinrock, en jouant sur la sonorité des deux lettres : « Si vous y réfléchissez, L et O font ‘hello’ ». La symbolique est plus séduisante, quand on pense qu’Internet sert à connecter les individus entre eux.
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