Cela fera bientôt un an que le format Flash est annoncé sur l’iPhone. En mars 2008, le président d’Adobe Shantanu Narayen avait déjà promis que sa firme travaillait au développement d’une version de Flash destinée au téléphone mobile d’Apple. Mais Steve Jobs avait émis des réserves. Pour le patron de la firme de Cupertino, le format d’animations d’Adobe était soit trop gourmand en ressources dans sa version complète destinée à l’iPhone, donc néfaste notamment pour l’autonomie de l’appareil, soit trop limité fonctionnellement dans la version Flash Lite que lui proposait Adobe. Il souhaitait donc une version intermédiaire, optimisée pour le téléphone mobile.
Depuis, Adobe a annoncé que le format sera disponible sur les navigateurs des téléphones mobiles basés sur le système Android de Google, et qu’il travaillait à une version de Flash optimisée pour les processeurs ARM. Et donc pour les Phone 3G qui utilisent un processeur Samsung ARM 1176.
« C’est un challenge technique difficile, et c’est en partie la raison pour laquelle Appel et Adobe collaborent« , a expliqué ce week-end Adobe au Forum Economique Mondial de Davos, dans une interview à Bloomberg. Il n’est plus question de rejeter la responsabilité sur Apple. « La balle est dans notre camp. C’est à nous de prendre la responsabilité de le sortir« , a ainsi précisé Shantanu Narayen. Mais il ne s’est toujours pas avancé sur une date de disponibilité.
L’implémentation de Flash est stratégique pour Adobe, qui souhaite garder la main-mise sur les vidéos incrustrées dans les pages web. Il doit affronter une double concurrence annoncée, avec Microsoft qui pousse à l’adoption de son format Silverlight, et Mozilla qui pousse à l’adoption d’une norme du HTML 5 qui permet d’incruster n’importe quel format vidéo dans une page web.
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