Dans quelques jours sera lancé le projet OneHeartOneTree qui compte enregistrer le rythme cardiaque de milliers de personnes pour en faire des « arbres de lumière » projetés sur la Tour Eiffel. Les participants pourront mesurer leur rythme cardiaque en plaçant le doigt sur l’objectif de leur smartphone, qui émettra des flashes très rapides pour mesurer les variations de luminosité du doigt, et en induire le débit sanguin.
Enregistrer les vibrations cardiaques
C’est dans la MIT Technology Review que nous découvrons une des recherches faites au sein du prestigieux institut : le BioPhone. L’application en cours d’amélioration doit permettre à terme de mesurer le rythme cardiaque d’une personne depuis son smartphone placé dans une poche ou un sac à main.
Comme le souligne l’étude, « l’adoption massive des smartphones ces dernières années crée beaucoup d’opportunités pour améliorer la prévention médicale et les soins ». En particulier, la technologie s’appuie sur le gyromètre et l’accéléromètre des smartphones, suffisamment précis pour mesurer les rythmes cardiaque et respiratoire en enregistrant les très petites vibrations émises par les battements de coeur, et par la respiration.
Une technologie en développement
Lorsque l’usager est immobile ou qu’il est en position stable, par exemple lorsqu’il regarde une vidéo ou qu’il parle au téléphone, les résultats sont plutôt bons, avec un taux d’erreur de l’ordre de 1,16 battement de coeur et 0,26 respiration par minute. Mais l’objectif de l’application est de parvenir à mesurer ces données avec précision pour des personnes en mouvement, afin de pouvoir surveiller leur taux de stress en conditions réelles.
L’année dernière, la même équipe de chercheurs dirigée par Javier Hernandez avait proposé une application pour suivre les rythmes cardiaques des utilisateurs de Google Glass, et leur suggérer des solutions appropriées au stress, en temps réel.
Beaucoup de progrès restent cependant à faire pour parvenir à la précision des wearables, notamment concernant le déplacement des smartphones, puisque les données ne sont pas mesurées de la même façon selon que l’on porte son téléphone dans une poche arrière, dans un sac ou à l’oreille.
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