Dans cette affaire, Johnny Hallyday qui était selon ses propres mots « exploité » par Universal Music France avait démissionné le 5 janvier de la maison de disque dirigée par Pascal Nègre après 42 ans de vie commune. Lundi, le conseil des prud’hommes de Paris a ordonné à Universal de redonner à Johnny la propriété exclusive de ses enregistrements.
Le 31 décembre 2005, la star du Rock retrouvera donc pleine possession de ses « masters », et sera officiellement libéré du joug d’Universal. Afin de profiter des derniers mois de présence des catalogues de Johnny dans l’entreprise, Universal publiera toutefois un nouvel album commercialisé à la fin de l’année 2005, mais ça sera bien le dernier sous ce label. Les cinq autres albums qui étaient prévus ne verront pas le jour chez la plus puissante de toutes les majors.
Universal, qui se dit « surprise » de la décision des prud’hommes, averti d’ores-et-déjà que cela ne libère pas vraiment Johnny Hallyday : « Celui-ci ne peut exploiter, en l’absence de l’accord de son producteur (Universal, ndlr), les enregistrements qui ont été réalisés à l’initiative et sous la responsabilité d’Universal Music« .
Cette bizarrerie juridique est l’un des fruits de nombreuses pratiques contractuelles des majors que nous dénoncerons en détail dans un grand dossier à paraître d’ici la fin de l’été. Le tribunal (composé pour moitié de professionnels et pour moitié d’employés) a lui-même ordonné une expertise sur l’ensemble des contrats passés entre la star du Rock et la maison de disques.
Profitons-en pour annoncer que la chaîne culture de Ratiatum, qui diffusera de nombreux artistes « libres », verra également le jour dans les toutes prochaines semaines, et participera à un mouvement croissant bénéfique au public comme aux artistes.
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