En France comme à l’étranger, l’époque est à la mise au pas des drones de loisir. Alors que les USA imposeront l’immatriculation à partir de février, avec à la clé une amende pouvant atteindre 27 500 euros pour les contrevenants, la Chine est elle aussi en train d’ajuster sa réglementation pour garder un œil sur les amateurs de drones.
S’appuyant sur la presse locale, le site Tech in Asia rapporte que les Chinois vont devoir renseigner au préalable leur véritable identité avant d’acquérir un drone. Le système sera similaire à ce qui est déjà appliqué pour les téléphones portables : au moment de l’achat auprès d’un opérateur, le client doit donner son nom.
Les pays veulent connaître l’identité de ceux qui pilotent les drones en cas de survol d’un site sensible.
En France, l’immatriculation des drones est aussi à l’étude. L’idée est d’équiper les drones avec une puce électronique qui signalera à distance le nom du propriétaire aux autorités, par exemple en cas de survol d’une zone sensible (comme une aire urbaine, une centrale nucléaire ou une installation militaire par exemple).
À l’échelle européenne, l’identification des drones est souhaitée par les parlementaires. Fin octobre, une résolution votée par les élus du Vieux Continent a demandé à la Commission européenne et aux États membres de mettre en place un système d’immatriculation des drones pour permettre leur identification à distance.
Et si l’immatriculation ne dissuade pas les petits malins ? Diverses pistes sont explorées. Le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale a évoqué des expérimentations pour les intercepter, à base de canons à eau, de radars de suivi et de brouilleurs. Des lasers anti-drones sont aussi proposés, ainsi que l’utilisation de rapaces.
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