Les expérimentations à la LegiGPT (le « ChatGPT du droit ») en sont le signe le plus frappant : une nouvelle génération de chatbots arrive, bien plus douée dans la compréhension des demandes qu’on lui adresse et capable de générer des réponses cohérentes, articulées et de plus en plus justes. On peut encore déceler des erreurs, mais certaines versions très avancées sont bluffantes.
Discuter avec un chatbot au sujet de sa démarche administrative
Ces agents conversationnels dopés à l’intelligence artificielle n’inspirent pas que le secteur privé : l’administration aussi entend s’y mettre, notamment pour améliorer le service rendu aux particuliers. Comme le pointe le journaliste Bastien Scordia du site Acteurs Publics, le gouvernement souhaite mettre de l’IA dans les services publics, pour répondre aux questions des administrés.
C’est ce qui transparaît dans le dossier de presse du 9 mai, à la suite du septième Comité interministériel de la Transformation publique. À la section « Renforcer l’efficacité et la qualité des services publics avec ‘Services Publics +’ », il est question de lancer une expérimentation d’outils d’IA. Plus précisément, ce sont des chatbots qui doivent être déployés.
Les contours de cette expérimentation sont encore flous à ce stade. Seul l’objectif général est renseigné : il s’agit de « produire des réponses aux usagers plus complètes tout en pesant moins sur les agents sur la plateforme ‘Services Publics +’ et dans plusieurs France services ». France services sont des espaces dans lesquels on peut recevoir un accompagnement pour ses démarches.
Ce dispositif entre dans un programme récent, appelé Services Publics+. Selon le gouvernement, ce projet « doit permettre aux Français de donner leur avis et de recevoir une réponse personnalisée ». L’exécutif promet une solution qui serait plus proche des besoins des particuliers, avec des démarches plus simples et des résultats plus efficaces.
Il n’est pas indiqué si, à ce stade, l’administration souhaite utiliser ChatGPT. Cet outil, conçu par OpenAI, mobilise des procédés en intelligence artificielle (comme GPT, ou Generative Pre-trained Transformer) qui lui permettent de produire des réponses remarquables. L’outil, néanmoins, a encor des défauts. Il a aussi été pris en défaut à de nombreuses reprises.
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