Mise à jour : c’est officiel. eBay a cédé une part majoritaire (65 %) de Skype à un groupe d’investisseurs privés composé du fonds de capital-risque Andreessen Horowitz, du fonds londonien Index Ventures et du fonds de retraite canadien, le Canada Pension Plan (CPP).
La transaction sera effective d’ici la fin de l’année, pour un montant de 2 milliards de dollars. eBay garde néanmoins un pied dans la société, puisqu’elle conserve 35 % des parts.
Selon des rumeurs relayées par Techcrunch et le quotidien américain le New York Times, eBay envisagerait de se séparer du logiciel Skype, acheté en 2005 pour la somme de 3,1 milliards de dollars. À l’époque, cette opération fut l’une des plus critiquées de la dernière décennie, puisque un tel rachat avait vraisemblablement peu de chances de s’intégrer correctement au sein des autres activités d’eBay.
Et c’est finalement ce qui est arrivé. Le géant des enchères n’a jamais trouvé la synergie idéale entre son activité de commerce électronique et de paiement sécurisé en ligne Paypal d’un côté, et le logiciel de téléphonie à travers Internet.
Résultat, Skype s’est déprécié de 900 millions de dollars et l’entreprise américaine n’a jamais réussi à atteindre les objectifs de chiffres d’affaires qu’il s’était fixé : un milliard de dollars pour 2011 alors que les résultats de 2008 était moitié moins importants.
Si Google et les fondateurs de Skype se sont montrés un temps intéressé par le logiciel, différentes considérations ont douché leurs ambitions. Pour le premier, ce sont les ennuis judiciaires du logiciel qui l’ont passablement refroidi. Pour Niklas Zennstrom et Janus Friss, c’est en revanche leur capacité à réunir la somme dans le temps imparti qui a mis fin à leur objectif.
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