Après l’industrie du disque, l’industrie pornographique décide de taper du point sur la table du Peer-to-Peer. Véritable sex-shop à domicile, le P2P permet non seulement la gratuité mais surtout la discrétion. Et que dire lorsqu’il s’agit de porno gay, encore plus sujet à tabous ?

Keith Webb, vice-président de Titan Media, a décidé de s’attaquer au problème du piratage de ses films de pornographie homosexuelle sur les réseaux Peer-to-Peer.

Fort d’une victoire récente ayant rapporté $418.500 de dommages-intérêts à la société contre un éditeur malveillant de sites web ayant diffusé illégament 279 de ses photos gay, Webb s’en prend aux utilisateurs de réseaux comme Kazaa, eDonkey et Grokster :

« Nous surveillons et traçons activement les utilisateurs qui volent et échangent des fichiers vidéo sur les réseaux P2P. L’année dernière, nous avons pris plus de 475.000 personne entrain de voler notre contenu dans le monde entier sur les réseaux P2P. Nous leur courons après aggressivement, et nous avons eu un taux de 90% de réussite dans nos demandes de retirer le contenu d’échanges illégaux en ligne« .

Evidemment, le porno gay n’est pas et de loin le seul atteint par le piratage de ses contenus. Beaucoup plus directement que l’industrie du disque, les industries pornographiques en général s’exposent à toute la discrétion que permet le P2P pour les consommateurs, et perdent ainsi sans aucun doute des millions de dollars en manque à gagner. Toutefois celui-ci est vite rattrapé par l’avalanche de services commerciaux ouverts tous les jours sur Internet…

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