Alors qu’en août dernier, nous apprenions par la voix de la PDG de Yahoo, Carol Bratz, que son entreprise « n’a jamais été spécialisé dans la recherche sur Internet« , nous découvrions dans la foulée l’existence d’un accord entre Microsoft et Yahoo dans le domaine de la recherche Internet. Ainsi, selon les termes de l’accord, la firme de Sunnyvale abandonnerait son moteur de recherche au profit de la dernière solution de Microsoft, Bing, contre une partie sans doute importante des recettes publicitaires.
Avec ce partenariat, Microsoft tenait là l’occasion d’accroitre encore plus sa part de marché dans ce secteur. Or, si jusqu’à présent la mécanique bien huilée de cet accord ne s’était pas encore grippée, les propos de Buke Cullgan, directeur chez Yahoo, ont jeté le trouble sur l’avenir de ce rapprochement que beaucoup considèrent comme historique. Celui-ci aurait ainsi déclaré que Google pourrait tout aussi bien trouver sa place sur le portail de l’entreprise.
« Pour l’instant, nous n’envisageons pas de laisser à l’internaute le choix du moteur de recherche qu’il souhaite utiliser. Mais à long terme, ce sera envisageable. Nous voulons apporter la meilleure expérience qui soit à l’utilisateur et si cela se révèle être l’expérience recherchée, alors nous nous ouvrirons à cette possibilité » a ainsi expliqué le cadre lors d’une conférence organisée par la Deutsche Bank.
Dès lors, l’accord entre Yahoo et Microsoft est-il menacé ? En effet, celui-ci stipule que l’algorithme de recherche exclusif sur l’ensemble des sites de la galaxie Yahoo sera Bing. En ouvrant son portail au concurrent directement de Bing, le partenariat risque fort de tourner court. D’autant que ces chassés-croisés entre les trois principaux moteurs de recherche risquent d’attirer l’attention de la justice antitrust américaine et de la Commission européenne…
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