Facebook peut avoir le sourire : ses services figurent parmi les plus utilisés au monde. Qu’il s’agisse de son réseau social, qui a franchi en août la barre du milliard d’usagers en un seul jour, ou de son application de messagerie instantanée, qui a dépassé ce mois-ci le cap des 800 millions d’utilisateurs mensuels, l’avance du site est évidente et rares sont les services à pouvoir lui tenir tête.
Cela se confirme aussi avec les services que la plateforme rachète. Achetée il y a deux ans pour la somme folle de 19 milliards de dollars (mais dont la majorité — 15 milliards — a été versée sous forme d’actions), l’application WhatsApp fait aujourd’hui partie des géants. Et pour cause, son service vient lui aussi de franchir un seuil symbolique, avec un milliard d’usagers mensuels.
« À ce jour, un milliard de personnes utilisent WhatsApp. Cela signifie que près d’une personne sur sept sur Terre utilise WhatsApp tous les mois pour rester en contact avec ses proches, amis et famille », écrit le service, qui ne cache pas sa satisfaction, dans un article publié lundi. « Nous sommes fiers d’avoir franchi cette étape, et nous sommes admiratifs devant les usages extraordinaires que vous avez fait de WhatsApp ».
Près d’une personne sur sept sur Terre utilise WhatsApp
Il aura donc fallu deux ans à WhatsApp pour multiplier par deux son nombre d’usagers : en février 2014, lorsque Facebook a jeté son dévolu sur l’application mobile, on ne dénombrait « que » 500 millions d’utilisateurs par mois puis, un peu plus d’un an après, 800 millions d’internautes actifs. En septembre, WhatsApp comptait 900 millions de membres.
Naturellement, la croissance de WhatsApp tend maintenant à ralentir, puisque le nombre d’usagers pouvant encore être séduit par la plateforme se réduit à mesure que le service gagne en envergure. Les marges de progression, si elles existent encore, commencent à se faire rare pour capter encore plus d’internautes.
En attendant, WhatsApp fait évoluer son service : la plateforme a annoncé son passage au tout gratuit — officiellement, il fallait payer 99 centimes par an après la première année — et pourrait à la place se tourner vers de la publicité. En parallèle, des fonctionnalités de partage de données avec Facebook sont prévues. Il est aussi question d’inclure un outil d’appel vidéo, similaire à Skype.
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