C’est ce 18 février que Numa vient de lancer la huitième saison de leur programme d’accélération de startups. 648 ont postulé, mais seulement 17 ont été retenues. Cette année, le jury a préféré retenir de jeunes pousses qui avaient déjà une équipe stable, à peu près 6 mois d’activité et qui étaient capables de faire la démonstration d’un produit adapté à un marché. En somme, Numa a choisi de miser sur des projets bien définis plutôt que sur des paris à l’état de rêve. L’accélérateur a réaffirmé la nécessité pour les startups d’avoir des équipes qui couvrent tous les besoins pour faire tourner une entreprise liée de près ou de loin à la tech : 94 % des startups retenues comptent dans leur rang un technicien, développeur ou ingénieur.
En regardant de plus près la liste des élus qui seront hébergés pendant quatre mois rue du Caire à Paris et recevront, en plus d’un soutien par des professionnels du milieu, d’une bourse de 25 000 euros, on s’aperçoit que cinq tendances se dégagent cette année : l’e-commerce, la productivité, la musique, les transports et les objets pour la maison. Ces tendances suivent de près celles que nous traitons au quotidien et on comprend donc assez bien les choix du jury d’insister sur ces thématiques.
La startup qui aura le plus retenu notre attention reste Zack qui peut être décrite comme Le Bon Coin des gros flemmards
On trouve donc dans les nouveaux incubés des startups comme Meloflow qui promet faciliter l’apprentissage de la musique grâce à une application mobile ou Buffactory qui espère devenir une sorte de GitHub des musiciens, offrant aux groupes la possibilité de collaborer à distance sur leurs morceaux. MonTransport tente une version totale des services de chauffeurs à la demande en regroupant taxis, VTC, autocars et minibus sous la même bannière. BlueBoard est un outil développé par une équipe italienne, adressé aux professionnels, qui permet de suivre les ventes d’un produit chez différentes distributeurs.
N’empêche que la startup qui aura le plus retenu notre attention reste Zack qui, pour le dire vite, peut être décrite comme Le Bon Coin des gros flemmards. Voyez plutôt : si vous avez un objet de vous ne voulez plus, Zack en estime le prix, vient chercher l’objet ou vous envoie un colis pré-timbré, s’occupe de la vente et vous donne l’argent à la fin après, on suppose, avoir pris une commission. Si vous avez un grenier trop plein et un niveau de flemme bien trop élevé, vous pouvez devenir bêta-testeur du service à cette adresse.
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