Selon le rapport, 588 fichiers de films en français seraient apparus sur les réseaux P2P entre le 31 août 2003 et le 1er juillet 2004, dont 488 films uniques.
Les films piratés sont dans des états de disponibilité variés : 33 % sont encore en salles, 44,7 % en vidéo après avoir été en salles, 10 % en vidéo uniquement. Plus curieux, un peu plus de 13 % des films disponibles en téléchargement illégal n’ont pas été exploités en France. Le piratage serait-il aussi un moyen de visionner des films que l’on aurait pas pu dénicher sans ?
A l’opposé, à peine plus du tiers des films sortis en salle en France pendant l’année passée seraient disponibles sur Internet.
Si l’on peut trouver deux films américains sur trois avant même leur sortie en salles, le piratage interne aux studios ne semble pas se produire pour les films français. Au final, il faut tout de même 37 jours en moyenne entre la sortie en salle d’un film en VF et sa disponibilité sur les réseaux P2P. Par contre, le piratage a toujours autant d’avance sur la sortie en vidéo : 91 % des films sont piratés avant même d’être dans le commerce.
D’où viennent ces fichiers pirates ? Sans surprise, le DVD reste la première source d’enregistrements pirates (68 % des fichiers), le reste étant partagé équitablement entre les DVD-VHS de promotion et les enregistrements dans les cinémas. Les versions filmées en salle semblent être bien moins importantes en volume qu’on ne le pense (« seulement » 15 % des copies pirates).
Le rapport des CNC/ALPA est très accessible, et sa lecture rapide est néanmoins instructive. Nous vous conseillons sa lecture :
– http://www.cnc.fr/a_presen/r4/offrepirate.pdf
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