S’il vous est arrivé d’attendre, sous la pluie, un bus éternellement en retard, peut-être vous êtes vous alors déjà surpris à imaginer qu’un automobiliste passant par là propose de vous déposer sur son chemin.
C’est en quelque sorte la réflexion de Jean-Baptiste Boneu, Laurent Maghdissian et Franck Rougeau, les trois cofondateurs de l’application OuiHop’. L’idée de l’application est partie du constat que les besoins en transports dans les zones urbaines ne cessent d’évoluer. D’ici 2030, 70 % de la population mondiale pourrait habiter dans les villes, et les réseaux de transports en commun devront supporter un nombre toujours plus important d’usagers.
Pour les créateurs de OuiHop’, la gestion de cette transition passe d’abord par « un changement d’attitude collective », le genre de changement qui pousse aujourd’hui les gens à proposer les places inutilisées lors de leurs trajets sur les sites de covoiturage. Mais à l’inverse de services comme Blablacar, qui se spécialisent sur de la grande distance ou moyenne distance, OuiHop’ souhaite démocratiser le covoiturage urbain, pour se déplacer sur des petites distances.
Grâce à son application, disponible sur iOS et Android, OuiHop’ espère « transformer les flux de voitures en réseau dynamique de transport en commun ». Avant de commencer son trajet, le conducteur indique sa destination sur l’application. Si un piéton a besoin d’être transporté, il apparaît sur la carte du conducteur. Le piéton peut également voir les itinéraires des voitures qui passent autour de lui, et sélectionner celui qui convient le mieux à sa destination.
Pour l’usager, l’autostop connecté constitue une alternative économique aux transports en commun. Pour 2 € par mois, il peut utiliser le service de manière illimitée. Et contrairement à l’autostop classique, OuiHop’ est plus sécurisé, les profils sont vérifiés et une demande d’évaluation est envoyée après chaque transport.
Pour le conducteur, OuiHop’ n’est pas un business : l’application est présentée à la fois comme un service d’entraide, et comme un moyen de faire un geste pour la planète. Le conducteur qui prend quelqu’un sur son passage le fait sans contrepartie financière, par solidarité ou pour avoir une compagnie. Toutefois, pour le récompenser de sa bonne action, le conducteur peut à son tour utiliser le service, mais cette fois gratuitement. Il reçoit également des offres de la part de partenaires, comme des bons cadeaux et des bons d’essence.
Depuis mars, l’application peut interagir directement avec Waze et Google Maps grâce à Waze Connect et Google Maps Connect. Les conducteurs peuvent désormais recevoir une notification au-dessus du GPS quand un autostoppeur virtuel fait une demande de trajet. S’ils acceptent la demande, ils sont guidés directement vers le piéton.
https://www.youtube.com/watch?v=ST0EbfRc6tk
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