Ce qui marche pour l’Europe doit marcher pour le reste du monde. C’est en somme la démarche entreprise par l’European Committee for Interoperable Systems (ECIS), un organisme chargé de promouvoir l’interopérabilité dans le monde des technologies de l’information et de la communication. Sur le site de l’ECIS, l’association appelle (.pdf) donc les autorités de la concurrence du monde entier à œuvrer pour obliger Microsoft à déployer un système de choix similaire.
Selon l’ECIS, l’écran de choix du navigateur est une avancée notable pour le consommateur. Grâce à ce système, les sociétés qui éditent des navigateurs Internet seront poussées dans une compétition stimulante, ce qui aura pour effet final d’améliorer l’expérience du web pour tout le monde. À l’heure actuelle, seule l’Europe bénéficie d’une telle fenêtre de choix. Ce nouvel outil, imposé par la Commission européenne, a été déployé sur les trois derniers systèmes d’exploitation de Microsoft : Windows XP, Vista et 7.
En tout, c’est douze navigateurs qui seront proposés aux 190 millions d’utilisateurs européens sous Windows : Apple Safari, Avant Browser, Flock, Google Chrome, GreenBrowser, K-Meleon, Maxthon, Mozilla Firefox, Opera, Sleipnir, Slim Browser et Windows Internet Explorer. Toutefois, cinq d’entre eux seront mis en avant, en fonction de leur part de marché en Europe : Safari, Chrome, Firefox, Opera et Internet Explorer.
Pour l’organisation, l’écran de choix devrait être accessible à l’ensemble des utilisateurs de PC sous Windows à travers le monde. Soit un bon gros milliard d’individu, estime l’ECIS. L’enthousiasme de l’association n’est pas vraiment inattendu. Plusieurs des membres de l’European Committee for Interoperable Systems sont justement des concurrents de Microsoft : citons ainsi Adobe, Corel, IBM, Linspire, Nokia, Opera, Oracle, RealNetworks, Red Hat et Sun.
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