« Le partage de fichiers illégal sur les campus des universités a été une priorité« , a indiqué la RIAA en annonçant sa nouvelle vague de 761 plaintes. Drôle de notion des priorités toutefois puisque l’association précise ensuite que « ving-cinq des plaintes déposées par la RIAA étaient contre des individus utilisant une connexion universitaire pour distribuer illégalement des fichiers musicaux« . Ce qui malgré une priorité, ne représente que 3% des plaintes…
Les réseaux visés étaient eDonkey, Limewire et Kazaa.
La prétendue priorité sur les réseaux universitaires vise surtout à précipiter le passage d’accords entre les plateformes légales sponsorisées par la RIAA et les grandes universités du pays. « Pendant l’automne, nous avons vu une rafale d’accords supplémentaires entre les écoles et les fournisseurs légaux de musique en ligne« , a indiqué Cary Sherman, le président du cartel des majors. « [Les plaintes] rappellent aux amateurs de musique ce que dit la loi et incite les administrateurs d’université à offrir des alternatives légales« .
La RIAA souhaite apprendre aux jeunes étudiants « les manières légales formidables d’apprécier la musique en ligne« . Et s’ils trouvent le P2P plus formidable encore, de toute façon, l’Université ne leur laisse pas le choix. Les coûts d’accès aux plateformes sont inclus dans les frais d’inscription, plus élevés d’année en année.
Au total, la RIAA comptabilise 6.952 plaintes déposées, loin devant l’Europe qui reste à 683 procédures dont une cinquantaine en France. Le Canada enfin reste sur un échec de 29 procédures bloquées en première instance par un juge non consentant.
Aucune de ces procédures judiciaires n’a encore abouti à une condamnation devant un juge. La plupart ont été réglées à l’amiable, un mauvais accord valant toujours bien mieux qu’un bon procès.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.