Ces jours-ci ont été marqués par un grand chaos chez OpenAI, l’entreprise qui a donné naissance à ChatGPT. Un désordre qui arrive alors que le chatbot va célébrer bientôt sa première bougie. C’est en effet le 30 novembre 2022 que l’agent conversationnel a fait ses débuts publics. Les coups de théâtre n’ont pas cessé. Il était inimaginable alors d’en arriver là un an après.
Le bazar a presque éclipsé les annonces faites par OpenAI précédemment, lors de sa première conférence autour de ChatGPT. C’est à cette occasion qu’ont été annoncés l’arrivée d’un nouveau modèle de langue (GPT-4 Turbo), un service pour se créer un modèle sur mesure, ou encore la possibilité de configurer des chatbots personnalisés, sans avoir à coder.
Un répertoire pour des ChatGPT dédiés
L’éditeur de chatbot existe déjà à cette adresse (il convient d’avoir un compte sur OpenAI et un abonnement à ChatGPT Plus ou Entreprise). Il existe aussi un mini répertoire proposé par OpenAI, dans lequel on retrouve les bots que l’on a créés éventuellement, ainsi que ceux de l’entreprise. On en compte seize, en date du 21 novembre 2023.
Mais pour explorer les créations des particuliers, aucun dépôt n’est pour l’heure déployé — c’est toutefois prévu, selon le message d’annonce du 6 novembre, avec comme échéance visée la fin du mois (mais, compte tenu du désordre chez OpenAI, ce planning n’est peut-être plus aussi certain). En attendant, des options officieuses ont émergé, à l’image de GPT-List.
« Il s’agit d’une collection de GPT personnalisés que vous pouvez installer en un seul clic et qui donneront à votre ChatGPT des superpouvoirs », écrit Alexey, qui est à l’origine de la page. Il y a à chaque fois le nom de la personne ayant développé le bot dédié ainsi qu’un lien pour l’ajouter à son compte. Une description est aussi là pour préciser ce que fait l’outil.
Par exemple, il y a le chatbot Language Coach. « Entrainez-vous à parler une autre langue comme un local sans être un local », est-il indiqué. Un lien vous redirige ensuite sur OpenAI et le chatbot sur mesure. Il suffit ensuite de converser selon les spécificités de l’outil dont vous voulez tirer parti. Frein éventuel : tous les chatbots sont présentés et configurés en anglais.
Autre exemple : un générateur de prompt pour Midjourney. Tapez votre requête, et l’outil va proposer une formulation plus adaptée à l’IA générative spécialisée dans le dessin. Il suffira ensuite de copier/coller cette instruction dans le canal Discord de Mijdourney — si vous avez un compte sur le service. Libre à vous, évidemment, de modifier, réduire ou compléter le prompt.
Il faudra demander de répondre en français, si vous préférez, et bien s’assurer que ce que le chabot raconte est vraisemblable et conforme à ce que vous lui dites. En somme, appliquez un niveau de vigilance à ce que l’outil raconte — il ne faut pas oublier que ce type de technologie peut parfois « halluciner », c’est-à-dire répondre à côté de la plaque ou se fourvoyer.
Bien sûr, vous pouvez aussi passer toutes vos requêtes via la version classique de ChatGPT, mais il faudra faire tout un travail préalable pour lui dire vers quoi vous voulez aboutir. Avec les bots sur mesure, cette étape est en principe facultative, ce qui permet de rentrer tout de suite dans le vif du sujet. C’est une façon de gagner du temps et de profiter du travail collectif.
En date du 21 novembre, le répertoire a recensé 138 chatbots spécifiques classés selon diverses catégories : productivité, éducation, immobilier, conseil juridique, programmation informatique, divertissement, voyage, marketing, rencontres, etc. Certaines entrées dans la liste n’ont pas (encore) été catégorisées. D’autres sites du même ordre existent sur le net, tel GPTStore.
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