Le 1er janvier approche, comme les bonnes résolutions que vous prendrez peut-être. Parmi les engagements à prendre, il pourrait y avoir l’adoption des traductions officielles en français de termes informatiques que vous utilisez couramment. En tout cas, la commission d’enrichissement de la langue française ne vous en empêcherait pas.
L’instance a d’ailleurs diffusé courant décembre une nouvelle liste de formules et d’expressions que les pros de la tech emploient régulièrement. Des acronymes en particulier, comme SSO, 2FA, SaaS ou PaaS. On trouve malgré tout un mot classique, « geotagging », dont le sens n’échappera pas à celles et ceux ayant un bagage minimal en anglais.
Pour qui désire s’exprimer dans un français impeccable, il convient désormais de parler d’authentification unique, plutôt que de SSO (Single Sign On). Derrière cet acronyme se cache un procédé qui offre l’opportunité d’accéder à des services ou des ressources d’une organisation (ou de plusieurs) avec le même mécanisme d’identification.
Le 2FA, pour Two Factor Authentification, se comprend en français comme une authentification à deux étapes. Vous vous en servez constamment : c’est lorsqu’un site vous demande votre mot de passe, puis l’inscription d’un code temporaire que vous recevez par SMS ou bien qui apparaît dans une application dédiée. Google et Facebook, par exemple, s’en servent.
Il y a aussi la déclinaison qui couvre l’authentification à plusieurs étapes. Ainsi, la Multi-Factor Authentification, ou MFA, elle a été adaptée en authentification à étapes.
Des termes du milieu pro également traduits
Ces termes, que le grand public côtoie quotidiennement, sont accompagnés d’autres traductions qui concernent cette fois davantage le secteur professionnel de la tech. Il y est question en effet de PaaS, de StaaS, d’IdaaS — acronymes pour platform as a service, storage as a service et d’identification as a service. En français, cela donne DAD, SAD et AUD.
Si l’on déplie ces acronymes français, cela donne plateforme de développement à la demande, stockage à la demande et authentification unique à la demande. Cela a le mérite d’être plus clair pour les particuliers. En revanche, il n’y a aucune certitude quant à leurs chances que les pros s’en emparent. Leurs équivalents en anglais sont déjà bien ancrés dans le paysage.
Deux autres expressions ont également bénéficié de l’attention de la commission en décembre : le geotagging, qui se dit géomarquage en français. Cela concerne l’ajout de métadonnées ou d’identifications géographiques, par exemple dans une photo, afin de renseigner l’endroit où elle a été prise. C’est plus facile que d’enquêter sur ce que montre le cliché.
Enfin, il y a OTA qui a été traduit. Peut-être avez-vous croisé des textes parlant de « mise à jour OTA ». Ces trois lettres signifient Over The Air. Ici, cela se comprend comme une mise à jour à distance, lorsqu’un correctif est envoyé via le réseau, comme sur un smartphone. Bonne chance pour tenter de placer tout cela durant le repas du réveillon !
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