Dirigée par le FBI, l’Opération FastLink a frappé la scène Warez de plein fouet, faisant disparaître des groupes aussi célèbres que Fairlight, Kalisto, Echelon, Class, APC ou encore Project X. Une centaine d’individus avaient été identifiés, 200 ordinateurs saisis, dont 30 auraient servi au stockage et à la distribution des fichiers piratés. L’action était épaulée par la BSA (défense des éditeurs de logiciels), l’ESA (jeux-vidéo), la MPAA (films), et la RIAA (musique).
Jathan Desir sera le premier à être condamné suite à cette action d’envergure mondiale, et il risque jusqu’à quinze ans d’emprisonnement. C’est face au juge du tribunal correctionnel de Des Moines, en Iowa, que cet étudiant en sciences informatique a reconnu les faits dont il est accusé, et a plaidé coupable. Son sort sera fixé le 18 mars prochain.
Desir a admis avoir créé et mis à disposition deux bibliothèques en ligne de films, jeux-vidéo, musiques et autres logiciels professionnels, d’une valeur totale estimée à plus de 50 millions de dollars. L’industrie estime ainsi avoir subi des pertes de plusieurs centaines de millions de dollars, et compte bien obtenir réparation. « Nous payons tous pour ces délits, en subissant des tarifs de licences plus élevés et des conditions de licences peu commodes« , a indiqué le procureur.
Du côté de la famille, c’est l’incompréhension. En apparence, rien ne permettait de penser que Jathan Desir était ce gangster du numérique. Sportif, sociable, bien éduqué, Desir était tout sauf l’adolescent renfermé souvent portraitisé dans la scène Warez. « C’est mon fils, mon seul fils…« , insiste sa mère. « J’ai essayé de lui inculquer de bonnes valeurs« .
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