On ne le sait que trop bien, le P2P a apporté avec lui un flot inédit de logiciels destinés à espionner le comportement des internautes. Les Kazaa, Morpheus et autres Grokster sont les champions de cette génération envahissante du Peer-to-Peer. Aujourd’hui heureusement ces nids à spywares sont de plus en plus relayés au profit de projets open-source libres de tout espion, tels que BitTorrent, eMule ou Shareaza.
La lutte contre les spywares et autres adwares envahissants est devenue une priorité, y compris commerciale. Les logiciels qui permettent de s’en débarrasser se vendent très bien et le marché est promis à un avenir radieux, proche peut-être de celui des antivirus.
Le 16 décembre dernier, on apprenait que Microsoft avait racheté la société GIANT éditrice de la solution Spynet. « Microsoft va utiliser cette acquisition pour fournir à ses clients de nouveaux outils destinés à les aider à se protéger des menaces des spywares et autres logiciels trompeurs« , expliquait GIANT dans un communiqué. Microsoft n’aura pas tardé, puisque son outil baptisé très simplement AntiSpyware vient de paraître en version bêta et peut être téléchargé depuis cette page.
« Les spywares connus sur votre PC peuvent être détectés et retirés » par AntiSpyware, explique Microsoft. Ceci aide à réduire les effets négatifs causés par les spywares, y compris des performances lentes du PC, des publicités pop-up gênantes, des changements non désirés dans les paramètres Internet, et l’utilisation non autorisée d’information privée. Une protection continue améliore la sécurité de la navigation sur Internet en empêchant plus de 50 façons dont les spywares peuvent entrer dans votre PC« .
Un produit bientôt commercialisé, interdit aux pirates
Pour utiliser AntiSpyware, il faudra montrer patte blanche. Le logiciel fait partie du programme « Genuine Microsoft Software » qui vérifie que l’on utilise bien une version authentique (comprendre non piratée) de Windows. Il n’est pas encore obligatoire de souscrire au programme pour profiter de la Beta, mais la firme prévient que la validation pourrait être exigée dans le futur.
Une lecture de la licence du logiciel, et l’on remarque que le logiciel s’arrêtera de fonctionner le 31 juillet 2005, puisqu’une version commerciale payante prendra sa place d’ici là.
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