Slack est d’abord une messagerie instantanée à destination des professionnels. Utilisée en entreprise pour l’organisation du travail, la messagerie est désormais devenue une plateforme de choix pour les bots.
Remplaçant peu à peu les mails et les formalités des sociétés, Slack accélère les échanges et parfois, comme le confesse la rédaction de The Next Web, laisse les langues se délier dans l’instantanéité, les fuck étant moins bienvenus dans les mails professionnels que dans la messagerie instantanée, où la forme compte moins que le fond.
Si vous avez l’impression que ce laisser-aller devient fréquent, le bot SwearJar va tenter de châtier le langage de vos collègues en détectant les mots à bannir de nos vies — principalement le célèbre fuck. Et vous imposer, à chaque occurrence des mot bannis, de faire un don à une association.
Selon David DeParolesa, à la tête du projet, le décrit de cette manière: « Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux moyens pour insérer un peu de philanthropie dans la vie quotidienne des gens. Partant du temps que l’on passait à se parler sur Slack, nous avons pensé que ce serait l’endroit parfait pour faire de bonnes actions de manière inattendue. »
Les dons sont automatisées grâce à Stripe, et vont directement aux associations. Chaque semaine, vous devez choisir le mot banni du chat, afin que le bot puisse réagir à chaque fois qu’il le détecte. D’un point de vue de la confidentialité, personne ne voulant d’un bot qui lise tous les messages de l’entreprise, The Next Web a eu la confirmation que SwearJar ne conservait aucun message.
L’occasion de changer vous habitudes linguistiques pour la bonne cause ? Rendez-vous sur le site du bot aux bonnes manières, si cela vous a convaincu.
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