Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) et Union des producteurs indépendants (UPFI) ont annoncé lundi qu’elles signeraient un accord lors du MIDEM qui débute dimanche prochain à Cannes.
Selon l’AFP, trois volets sont attendus :
– La lutte contre la piraterie sur internet, qui passe par l’information du grand public, par une « nécessaire répression » et par la promotion des offres légales de musique en ligne (l’année 2004 a vu se multiplier les plate-formes légales de téléchargement).
– Une plus grande diversité parmi les artistes et les titres diffusés à la radio.
– Une meilleure exposition des nouveaux talents et de tous les styles musicaux à la télévision: des négociations vont bientôt avoir lieu entre les responsables de l’industrie du disque et les diffuseurs, comme le prévoit le rapport Cayla sur la musique à la télévision, remis récemment au ministre de la Culture et de la Communication.
Si l’on peut se réjouir des deux derniers axes de l’accord, dont l’on saura surveiller l’application, le premier annonce lui une continuité des actions judiciaires lancées contre les internautes. Pire, le SNEP et l’UFPI pensent que ces répressions sont « nécessaires ».
Nécessaires pour quoi ?
Comme le dit la troisième loi de Monty (.pdf), « la qualité et la quantité des technologies P2P sont inversement proportionnelles aux nombres de plaintes déposées pour arrêter le P2P« .
Marco Montemagno dégage quatre axes pour défendre l’intérêt du Peer-to-Peer :
1. On ne peut pas arrêter le P2P
2. Le P2P est positif pour les entreprises
3. Le P2P est positif pour le marché
4. Le P2P est bon pour les utilisateurs
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