Longtemps cantonnée au rang de fantasme d’auteur de science-fiction, l’intelligence artificielle est lentement, mais sûrement, en train de devenir une réalité grâce à des applications comme ChatGPT, Dall-E ou Midjourney.
Voilà une idée communément répandue, mais en réalité, l’intelligence artificielle est déjà présente dans notre quotidien depuis plus longtemps qu’on ne le pense. D’ailleurs, vous avez même sans doute eu recours à ses services aujourd’hui, sans même vous en rendre compte.
Pour un ChatGPT ou Midjourney aux résultats spectaculaires, il existe des dizaines, voire des centaines d’applications et services discrets qui utilisent l’IA d’une manière ou d’une autre, bien souvent pour faciliter la vie de leurs utilisateurs. Des assistants fidèles qui œuvrent dans l’ombre, dont vous ne soupçonnez sans doute même pas l’existence, et qui pourtant sont là au quotidien pour vous épauler, vous faire gagner du temps, et rendre accessibles des tâches complexes.
Ces fonctionnalités boostées à l’IA ne sont pas l’apanage des seuls géants du web. En la matière, les Français se démarquent au travers d’un écosystème de startups regroupant développeurs, ingénieurs et data scientists qui, tous, peuvent notamment s’appuyer sur les infrastructures d’un fournisseur de service Cloud comme OVHcloud. C’est l’un des leaders du marché européen, reconnu pour ses infrastructures et son empreinte environnementale parmi les meilleures du secteur.
Mais… c’est vraiment de l’IA, ça ?
On le répète, l’IA est déjà présente dans nombre de services du quotidien. Des services que l’on considère comme naturels, évidents même, et dont on ne questionne plus le fonctionnement.
Le dossier spam de la boite mail
Il ne fonctionne pas par l’opération du saint esprit. Gmail, Outlook et les autres comptent sur une série de filtres pilotés par l’IA pour trier les mails reçus et supprimer 99 % du courrier indésirable.
Les claviers prédictifs et l’autocomplétion
Derrière ce procédé magique, capable de proposer assez précisément le mot dont vous avez besoin à un instant T, se cache bien évidemment une IA, nourrie par vos habitudes et des millions d’exemples textuels.
La photo et la vidéo sur smartphone
La fin des yeux rouges. La correction automatique du flou. La stabilisation de l’image. Autant de petits riens possible grâce à des unités accélératrices IA présentes dans le SoC de votre smartphone.
La transcription audio vers texte
Podcast, compte rendus de réunion, mémo vocaux, sous-titrage : c’était encore un calvaire il y a quelques années, mais la transcription de l’audio vers le texte est aujourd’hui d’une simplicité enfantine grâce à l’IA.
Le système de recommandation de votre application de streaming préférée ? De l’IA. Le GPS qui calcule le trajet optimal pour se rendre chez tata Jeanine pile à l’heure du déjeuner ? Encore de l’IA. Ce chatbot bien pratique qui vient vous dépanner lorsque vous êtes en galère sur le site des impôts ? De l’IA aussi. Et il ne s’agit là que d’une poignée d’exemples parmi des dizaines, voire, des centaines. Des tas de processus aussi usuels qu’anodins existent uniquement grâce à l’intelligence artificielle.
L’IA est même présente ici, sur Numerama. Si vous possédez un compte Numerama+, vous pouvez utiliser la fonctionnalité de résumé IA pour obtenir une version condensée de l’article que vous consultez. La base de ce résumé a été créée par l’intelligence artificielle, avant d’être retouchée et validée par un membre de la rédaction. Quand on vous dit que l’IA est partout…
Comment fonctionnent ces services dopés à l’IA ?
Il est bien beau de savoir que l’IA est capable de recommander avec précision la prochaine série que l’on va regarder. Il est plus difficile, en revanche, de comprendre comment elle arrive à le faire.
L’objectif des développeurs d’IA, en simplifiant énormément, c’est d’imiter le fonctionnement d’un cerveau humain. Et, pour cela, l’IA nécessite une matière première en grande, voire très grande quantité : des données. Ces données sont ensuite traitées par des méthodes d’apprentissage, comme le Machine Learning ou le Deep Learning.
Dans le cas d’un clavier prédictif, par exemple, le jeu de données fourni au réseau neuronal est double. D’un côté, il a été nourri par une base de données constituée par des dizaines, voire centaines de milliers de textes. Suffisamment pour qu’il apprenne à reconnaître les mots ou suites de mots les plus communs. Sans forcément comprendre le sens de ce qui est écrit, le réseau neuronal est malgré tout capable de prédire quel est le mot qui a le plus de chance de venir après ce que vous avez écrit.
De l’autre côté, le réseau neuronal se nourrit des habitudes d’écriture de son utilisateur. Il est ainsi capable de reconnaître des mots, des tournures de phrases qui se répètent dans vos écrits et s’en sert pour suggérer le bon mot au bon moment. Si cette manière de procéder a de quoi légitimement inquiéter quant à la protection des données personnelles, il faut savoir que cette pratique est très encadrée et soumise à une politique très rigoureuse. Les données sont la plupart du temps stockées localement et jamais au grand jamais transférées à une tierce personne. Chez Google, par exemple, l’intégralité des processus est gérée localement, sur l’appareil de l’utilisateur, comme expliqué dans cet article de Wired.
Dans le domaine de l’IA tout est encore à faire, tout est encore ouvert
L’émergence des intelligences artificielles génératrices de contenu marque donc une étape. L’engouement qu’elles suscitent ne doit pas faire oublier une chose. Malgré ses résultats impressionnants et sa croissance extrêmement rapide, ce type d’IA est rendu possible grâce à une conjonction d’évolutions significatives : évolution des architectures de réseaux neuronaux et de leurs méthodes d’entraînements, mais aussi évolution des infrastructures de calcul (donc les fameuses puces graphiques abondamment utilisées dans le secteur).
Une accélération mise en lumière par ChatGPT et Midjourney qui suggère que l’IA n’en est encore qu’à ses balbutiements et que tout est encore à découvrir. Du reste, ces IA génératives, dont les chatbots sont les avatars les plus connus du grand public, dessinent les contours d’un nouveau rapport à la machine. Un rapport dans lequel il ne serait plus nécessaire d’être un développeur chevronné pour réaliser des tâches complexes et répétitives : c’est le début d’une nouvelle ère où coder ne sera peut-être plus aussi essentiel ou critique qu’aujourd’hui grâce aux approches low-code et no-code. Cette approche n’a certainement pas échappé aux géants du secteur, qui proposent ou déclinent leurs assistants pour accompagner les développeurs dans leurs environnements de développement.
En démocratisant ainsi l’approche du développement logiciel ou applicatif, de nouvelles structures peuvent se saisir de cette révolution naissante. D’autant plus que de nombreux acteurs proposent aujourd’hui tout l’environnement nécessaire pour expérimenter en toute quiétude, sans avoir besoin d’investir massivement dans une infrastructure serveur coûteuse. C’était encore impensable il y a quelques années…
La révolution IA est en marche, et elle passe par le cloud
Si l’intelligence artificielle est en mesure de rendre de grands services et de simplifier le quotidien, tant des utilisateurs que des entreprises, sa mise en place et son exécution requièrent un savoir-faire technique relativement important. Il faut donc s’appuyer sur une infrastructure technique capable de tenir la charge de travail nécessaire au traitement de volumes de données indispensables au bon fonctionnement de l’IA. Une infrastructure avec une forte puissance de calcul, un espace de stockage important et surtout, une sécurité de premier ordre.
Autant de conditions à la portée des géants du web, mais plus difficiles à réunir pour des structures plus modestes. Et, c’est là qu’intervient un acteur comme OVHcloud qui a pleinement embrassé ces dernières années la révolution de l’IA. Son écosystème complet de solutions aide les entreprises à développer leurs projets IA dans les meilleures conditions possibles.
Au cœur de cet écosystème se trouve OVHcloud Data Platform, une plateforme de gestion des données qui regroupe en son sein tous les outils et ressources (matérielles et logicielles) dont l’utilisateur va avoir besoin pour réaliser ses projets. Son but ? Libérer les données et leur potentiel pour les mettre à la disposition du plus grand nombre.
Stockage, gestion, analyse, visualisation : l’intégralité du cycle d’utilisation des données est couvert et les utilisateurs les exploitent le plus simplement du monde avec une approche low-code. Une emphase particulière a aussi été mise sur la sécurité, que ce soit pour protéger les données des accès non autorisés, ou bien des potentielles brèches de sécurité, le tout en conformité avec les lois en la matière.
De nombreux outils sont aussi mis à la disposition des utilisateurs pour les accompagner dans la réalisation de leur projet IA, depuis la phase d’idéation à celle de production en passant par l’entraînement des IA : OVHcloud AI Notebooks, AI Training ou AI Deploy.
Autre application très intéressante : OVHcloud AI App Builder. Il s’agit de permettre le développement facile d’assistants IA. Il suffit de choisir un modèle de réseau neuronal, d’ajuster ses paramètres, de lui fournir un jeu de données, puis de l’installer dans un environnement de travail ou sur un site internet. Un processus qui ne prend pas plus de cinq minutes selon OVHcloud.
Enfin, toujours dans un souci de démocratisation de l’IA, OVHcloud AI Endpoints s’adresse aux développeurs. Il s’agit de permettre l’intégration simple dans les apps, de modèles d’IA principalement open-source et disponibles sur étagère via un appel API. Les modèles Mistral AI comme Mistral 7b et Mixtral 8x7b sont disponibles ainsi que Llama 13b et Code Llama ou encore les modèles optimisés issus du catalogue NVIDIA. Chaque modèle étant du reste testable facilement par les développeurs en mode bac à sable.
Alors oui, l’IA est bien présente dans notre quotidien d’utilisateur final, et ce, depuis bien plus longtemps qu’on ne le pense généralement. Ce qu’on ne voit pas, ou moins, c’est que de nombreuses entreprises l’ont déjà intégrée à leurs processus et modes de fonctionnement avec une même volonté : simplifier et rendre accessibles des tâches complexes et couteuses en ressources humaines. Et, nous n’en sommes qu’au début. Grâce à des acteurs comme OVHcloud et leurs infrastructures, de plus en plus d’organisations sont capables de mettre simplement en œuvre leurs projets IA. Alors que les IA se démocratisent, les usages de demain se dessinent déjà.
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