L’aventure Buddy a commencé il y a déjà quelques années avec sa société française Blue Frog Robotics. Récemment, les préventes du petit robot commençaient. La commercialisation du robot est donc en marche et chez Blue Frog on nous confirme une arrivée pour septembre, soit à peu près en même temps que le Pepper. Toutefois, le Buddy n’a pas du tout les mêmes ambitions que son lointain cousin de plus d’un mètre : moins cher, plus accessible et plus petit, notre robot s’imagine en maître des maisons connectées.
Pour nous mettre en situation, le robot s’approche de nous, son propriétaire lui dit alors « Salut Buddy, extinction ». Les deux lampes connectées du stand s’éteignent. On retrouve sur le petit humanoïde des propriétés similaires à celles que peut avoir l’assistant domestique Echo d’Amazon ou celui de Google mais ici sous la forme d’une petite créature sur roues. Nos foyers sont vraiment le cœur de cible de la stratégie de commercialisation de Blue Frog et l’entreprise a voulu imaginer un robot accessible à tous, qui prendrait place aisément dans nos quotidiens. Loin des fantasmes de la robotique, le Buddy est d’abord un assistant domestique dont les fonctions logicielles sont peu ou prou celles d’un assistant. Une sorte de Siri incarné et souriant, en somme.
La petite créature, comme nous le confiait l’un des ingénieurs du projet, repose sur des technologies ouvertes : un Arduino pour les capteurs, une tablette Android pour l’OS, et une interface Unity — le moteur de rendu plus souvent réservé aux jeux vidéo. Le tout forme donc une plateforme plutôt personnalisable pour qui sait programmer.
Toutefois, la principale ambition de Buddy est de s’adresser au grand public et pour cela, il se pare de nombreuses fonctions que l’on retrouve dans les maisons connectés : surveillance, détection des entrées et sorties, reconnaissance des visages, assistant pour contrôler des objets etc. Le tout, avec une interface sympathique pour discuter et jouer. Un des premiers partenaires du robot est par exemple Somfy, présent sur le salon, qui a intégré le robot comme centre névralgique de son système domotique.
Et Buddy, à la différence de l’Echo d’Amazon, va pouvoir se déplacer et vous suivre car le robot possède une caméra 3D et cartographie très facilement votre domicile de manière à pouvoir l’arpenter dans tout ses recoins, quand vous avez besoin de lui, ou quand vous êtes absent.
Ludique, le robot devient très vite le centre d’attention du salon dès que les premiers visiteurs s’approchent du stand. La société nous explique que le travail de design et de création de l’expérience utilisateur a été un point d’orgue du projet. Pour imaginer fournir un robot à toutes les maisons, l’attachement avec l’objet doit être immédiat. Les enfants l’adorent, mais Blue Frog l’imagine aussi très bien en tant que compagnon pour les personnes âgés : grâce à son interface simple et ses fonctionnalités qui lui permettent par exemple de rappeler une prise de médicament ou de surveiller les chutes. L’essentiel de ce que l’on attend des maisons connectés pour nos seniors est réuni dans le petit humanoïde.
Le point le plus délicat pour la société, c’est l’intelligence artificielle du robot, encore assez simple nous dit-on poliment. Il faudra de plus amples tests pour comparer sa pertinence par rapport à un Echo et surtout mesurer son utilité au quotidien. Toutefois, ses capacités dépassent évidemment celles d’un objet cylindrique connecté, notamment sur la surveillance de la maison — reste à les exploiter. Vu l’état du marché de la robotique grand public, il faudra pourtant à notre Buddy de bons arguments pour convaincre les foyers français.
Son prix, pour un robot, est dans une fourchette basse : il faudra compter tout de même 645 € pour le premier prix et 850 € pour la version premium. Des tarifs qui devraient baisser avec son introduction progressive sur le marché, mais qui jusque-là ne sont pas encore à la portée de tous.
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