Le robot du barbecue et des merguez
GrillBot est le compagnon des beaux jours, des chipolatas et du barbecue. Cette petite bestiole circulaire est armée de trois brosses métalliques rotatives et d’un moteur. Bien que allure rappelle celle d’un aspirateur autonome, il s’agit en réalité d’un robot pour récurer la grille dégoûtante de votre barbecue. Ici, pas d’intelligence artificielle ni d’interface, juste un disque automatisé qui s’énerve sur nos grills.
Après un bref sondage à la rédaction, les avis sont partagés : certains louent la fin de la corvée du nettoyage de barbecue, tandis que d’autres ne cachent pas leur scepticisme. Disons que le robot s’adresse principalement aux amateurs de grillades et de camping… forcément. C’est assez loin de la magie habituelle que l’on associe à la robotique futuriste.
Cela étant dit, force est de constater que la machine remplit correctement son rôle. Bien que simple, la tâche du robot est plutôt bien accomplie, si l’on se fie à la démonstration qui a été effectuée. Les brosses métalliques ont enlevé la graisse. et c’est bien tout ce qu’on lui demande. Le Grillbot est déjà disponible dans le commerce à partir de 99 dollars, à retrouver sur le site officiel.
Un robot poisson rouge
Jessiko est une création originale de Robotswim. L’ambition de ce robot ? Remplacer les poissons-clowns de vos aquariums. Pourquoi ? On ne sait pas. Éviter peut-être de mettre dans un bocal des animaux marins en privilégiant une solution artificielle ? Quoiqu’il en soit, c’est avec un certain émerveillement que l’on a pu voir évoluer pendant quelques minutes un banc de poissons robotiques dans un bassin.
Ces petits robots aquatiques sont animés par des moteurs qui leur permettent de mimer la nage d’un poisson. Au-delà du défi technique consistant à créer un appareil de taille réduite, autonome et submersible, leur concepteur nous explique que le Jessiko est une bonne occasion de mettre en avant ses technologies de communication marines. En effet, le petit robot qui se déplace en banc est dirigé par un système de balises lumineuses submersibles, qui sont présentées comme des capteurs relativement abordables et faisant partie des rares à pouvoir fonctionner dans l’eau.
Pour le moment, il est impossible de vous acheter l’un de ces gadgets. Toutefois, la société Robotswim vous propose d’en louer avec leur aquarium pour égayer vos événements. Si vous trouvez un intérêt à ce robot, rendez-vous sur le site de la société pour réserver votre banc de poissons. Avertissement : n’essayez pas de les pêcher, ils ont mauvais goût.
Le robot pot de fleurs
En passant devant le stand de la jeune société Still Human, Valérie Pécresse lâchera un inculte : « c’est une sorte de tamagotchi ». Non Valérie, les cyborgs végétaux de Still Human ne sont pas des tamagotchis, ce sont des pots de fleurs connectés qui se révèlent incroyablement utiles pour ceux d’entre nous qui n’ont vraiment pas la main verte.
Le robot-pot est en fait truffé de capteurs qui mesurent les besoins et l’état de santé de nos amis végétaux. Il est doté d’un voyant lumineux qui permet de nous alerter des moindres désirs de nos ficus. Le Biom est une création originale et finalement assez pertinente. La société nous a présenté une autre solution dans laquelle la plante ne fait qu’un avec la machine, le Ga.ia.
Ici, le pot robotique équipe la plante d’une « intelligence » et de jambes — enfin de roues — afin que celle-ci devienne indépendante et puisse se déplacer pour se pavaner au soleil ou aller chercher de l’eau. Fascinant non ? Matthias Schmitt, cofondateur de Still Human, nous confie que le Ga.ia pourrait permettre de gérer des flottes de plantes autonomes, ce qui en pratique pourrait s’avérer très intéressant pour une robotisation de l’agriculture. Retrouvez le Biom et les inventifs jeunes gens de Still Human sur le site Stillhuman.
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