C’est à un sacré défi auquel va s’attaquer Damon McMillan dans les tous prochains jours : effectuer la traversée d’une partie de l’océan Pacifique avec un petit « bateau drone » alimenté par l’énergie solaire ! Objectif affiché ? Rallier l’archipel d’Hawaï, qui se trouve à un peu moins de 4 000 kilomètres des côtes californiennes.
D’une taille modeste, le drone est entièrement recouvert de panneaux solaires pour capter la lumière du Soleil et alimenter la petite hélice qui va le propulser ainsi que le matériel à bord. Celui-ci inclut un système GPS pour connaître sa localisation ainsi qu’un modem satellitaire pour communiquer à distance.
Afin de pouvoir fonctionner même de nuit et par mauvais temps, le bateau est équipé de batteries qui pourront être chargées en prévision (il peut tenir jusqu’à trois jours dans le noir). L’engin est censé se débrouiller avec son seul mode auto-pilote, mais Damon McMillan dispose d’un programme qui lui permettra de prendre la main si cela s’avère nécessaire.
Il reste maintenant à savoir si la frêle embarcation s’en tirera face aux courants marins du Pacifique, aux intempéries ainsi qu’à tout évènement qui peut survenir au large des côtes. En particulier, le drone devra faire attention à la circulation des autres navires, afin de ne pas être endommagé voire coulé par inadvertance.
La manière dont cet aspect est géré par Damon McMillan n’est pas renseignée. On devine que les principales routes maritimes seront évitées autant que possible et que les signaux AIS des autres navires seront pris en compte pour établir un autre itinéraire ou, au moins, s’écarter de quelques dizaines de mètres pour éviter une collision.
Le bateau drone, appelé SeaCharger, a nécessité deux ans et demi de travail pour voir le jour. Il sera mis sur l’eau le lundi 30 mai, à l’occasion du Memorial Day.
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