Alors que Sony vient tout juste de dévoiler la PS5 Pro, on parle déjà de la PlayStation 6. AMD sera a priori encore le partenaire technique, alors qu’il y avait des discussions avec Intel.

Sony vient tout juste d’annoncer la PlayStation 5 Pro, sa future console de salon, disponible à compter de novembre au prix de 800 €. Mais vous pouvez déjà avoir une petite pensée pour celle qui lui succèdera. Dans un article publié le 16 septembre 2024, Reuters mentionne clairement la PlayStation 6 en évoquant le futur partenaire technique de Sony pour la puce.

Alors qu’AMD et Intel étaient en lice pour concevoir le futur processeur, c’est bien AMD qui a remporté la mise en 2022. Le mariage va donc se poursuivre entre les deux entreprises, puisque la PS4, la PS5 et la PS5 Pro sont toutes équipées d’une puce AMD. C’est une grosse perte pour Intel, qui n’est visiblement pas parvenu à s’entendre sur un prix avec Sony, en raison de son appétit plus grand sur la marge à dégager.

Playstation 5.
PlayStation 5. // Source : Elena Uve

La PlayStation 6 aura une puce AMD

Au-delà des tractations financières, notamment ce manque à gagner pour Intel, l’information à retenir est qu’il devrait y avoir une continuité entre la PS5 et la PS6 — attendue pour 2028. En restant sur une architecture AMD, la future console n’aura a priori aucun souci de rétrocompatibilité. Cette fonctionnalité est particulièrement importante pour Sony, ainsi que pour les joueuses et les joueurs.

La rétrocompatibilité permettra à la PlayStation 6 de lire tout ce que la PlayStation 5 est capable de lire. Ce qui vaut autant pour les jeux PS5 que pour le catalogue PS4. C’est un vrai enjeu pour le constructeur japonais, qui peut dire à ses fans que sa nouvelle console ne les forcera pas à tout racheter.

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Il aurait d’ailleurs été étonnant de voir Sony choisir Intel plutôt qu’AMD. Comme l’explique très justement Reuters : « Passer de AMD, qui a conçu la puce pour la PS5, à Intel aurait été un risque pour la rétrocompatibilité. » Une telle transition aurait coûté des ressources à Sony, avec des ingénieurs mobilisés pour assurer un travail d’émulation — sans garantie que tout fonctionne parfaitement. Ce n’était pas seulement une question d’argent, mais aussi de continuité au sein de l’écosystème PlayStation. On rappelle qu’AMD travaille aussi avec Microsoft.

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