Facebook Messenger est ultra-populaire. 800 millions de personnes l’utilisent dans le monde et la plateforme doit gérer des conversations innombrables. Des discussions dont la teneur peut être sensible. C’est pour cette raison que le service de messagerie instantanée devrait bientôt accueillir une protection additionnelle avec le chiffrement de bout en bout pour sécuriser les bavardages de ses membres.
Ce n’est pas tout. David Marcus, qui dirige le développement de Facebook Messenger, annonce que cet outil sera accompagné d’un autre service, appelée « conversations secrètes ». Son rôle ? Vous permettre de planifier la suppression d’une discussion. Une fois que celle-ci sera détruite, ni vous, ni le destinataire ne pourra la voir.
Cette option pourrait s’appliquer aux conversations qui contiennent des informations médicales, un numéro de sécurité sociale ou tout autre donnée qu’il vaut mieux éviter de diffuser largement. Bien sûr, on peut aussi songer à ne pas transmettre ce genre d’élement par Facebook Messenger. Mais l’histoire montre que les internautes ne font pas toujours preuve d’une grande prudence.
L’arrivée de ces fonctions ne veut pas dire que Messenger n’avait aucune sécurité digne de ce nom. « Vos messages et appels traditionnels déjà existants sur Messenger bénéficient déjà d’un puissant système de sécurité puisque Messenger utilise des canaux de communications sécurisés — à l’instar des services bancaires », fait remarquer le site communautaire.
Les premiers tests devraient impliquer une poignée d’utilisateurs aux États-Unis. Si cela donne satisfaction, un déploiement plus général est attendu au cours de l’été. Ce chiffrement de bout en bout rappelle celui que Whatsapp, filiale de Facebook, a activé pour tous ses utilisateurs depuis le mois d’avril.
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