La Russie a ciblé l’Ukraine avec 89 drones kamikazes et d’autres modèles non identifiés dans la nuit du 26 au 27 novembre 2024. Les forces de défense ukrainiennes ont réussi à abattre 36 drones, tandis que 48 ont disparu des radars en raison d’interférences liées à la guerre électronique. 5 ont volé en direction de la Russie, de la Biélorussie et des territoires temporairement occupés en Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne.
Vous avez bien lu, cinq appareils auraient pris la direction inverse. Ce « retour à l’expéditeur » s’appuie sur des technologies de « spoofing », en captant les données adverses, selon les informations du Monde. L’armée de l’air ukrainienne pourrait intercepter les signaux satellites guidant les drones pour en manipuler les coordonnées. Cette méthode permet également de préserver les ressources des batteries de défense anti-aérienne. Le brouillage sert aussi à désactiver les drones en les forçant à quitter leur trajectoire, voire à s’écraser après épuisement de leur carburant.
Des drones kamikazes produits par l’armée russe
Depuis le début la Guerre entre la Russie et l’Ukraine, Moscou cible régulièrement les infrastructures civiles et énergétiques avec des drones kamikazes dans le but d’épuiser la population. Si ces appareils de combat étaient auparavant importés d’Iran, Moscou s’inspire désormais du design et de la technologie des célèbres Shahed-136 pour produire son propre modèle, le Geran-2.
Malgré l’efficacité des contre-mesures ukrainiennes, des dégâts matériels ont été signalés dans plusieurs régions, notamment dans l’oblast de Kiev, où des débris de drones ont endommagé des habitations et des immeubles résidentiels. Toutefois, les autorités ukrainiennes ont indiqué qu’aucune victime n’était à déplorer.
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