En 2003, iTunes a tué le concept d’album en imposant une tarification unique de 99 centimes par titre à tous les producteurs et à tous les artistes. Chez Apple, 99 centimes de dollars et 99 centimes d’euros, c’est la même chose. Peu importe la valeur réelle de la musique, seule compte la valeur symbolique et psychologique du chiffre.
400 millions de titres cadenacés par DRM ont ainsi été vendu par Apple. La firme de Cupertino estime vendre près d’un demi-milliard (oui, 500 millions) de titres par an.
Pour Apple, vendre de la musique n’a pourtant aucun intérêt intrinsèque. La plateforme ne rapporte que menue monnaie au professionnel de l’informatique, qui a toujours pris iTunes et la musique comme un excellent moyen de développer la valeur de la marque Apple et d’imposer un iPod dans tous les foyers.
Lorsqu’un internaute achète un morceau de musique sur iTunes Music Store, il est lié à vie aux baladeurs d’Apple, à moins d’acheter à nouveau le même morceau chez un concurrent, dans un format reconnu uniquement par les baladeurs concurrents. Le frein à la consommation est évident, et s’accroîtra à mesure que les plateformes concurrentes se développeront. Les majors avouent de plus en plus être elles-mêmes victimes de cette guerre des formats à laquelle l’interopérabilité mettrait fin. Elles appellent de leur voeux une solution plus simple pour les consommateurs. Mais en persistant dans le choix des DRM, dirigés par l’industrie informatique, c’est leur propre corde qu’ils se pendent autour du cou…
Le choix du format MP3 universel et libre de tout DRM est la seule solution possible pour réellement développer le marché de la musique légale.
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