Le DVD, malgré son ancienneté, continue d’être particulièrement populaire aux États-Unis. Malgré la sortie du format Blu-Ray dans les années 2000, les consommateurs américains privilégient toujours en majorité le DVD. Cependant, la popularité du support physique décline d’année en année.

Lancé au cours de la deuxième moitié des années 90, le DVD est encore loin d’avoir terminé sa carrière. Alors que l’industrie high tech propose depuis près de quatre ans un disque optique beaucoup plus moderne, le Blu-Ray, le DVD continue de s’imposer aux États-Unis comme le principal vecteur du divertissement audiovisuel, par rapport à la vidéo à la demande (VOD), au streaming ou au téléchargement.

L’étude, conduite en mars par le NPD Group, révèle que 77 % des Américains ont regardé au cours des trois derniers mois un film sur un support physique (DVD ou Blu-Ray), consacrant en moyenne quatre heures par semaine à cette activité. En comparaison, 68 % des sondés ont regardé un film à la télévision, 49 % au cinéma et 21 % via un service de vidéo à la demande.

Le NPD Group n’a pas donné davantage de précisions permettant de comparer le DVD face au Blu-Ray. Le porte-parole du groupe, Lee Graham, a toutefois indiqué à Ars Technica que les Américains achetaient davantage de DVD que de disques Blu-Ray. 59 % des sondés préfèrent acquérir l’ancien format tandis que 11 % choisissent de consacrer leur budget à l’autre type de disque.

L’enquête souligne néanmoins une érosion progressive de la vente ou de la location des supports physiques. L’an dernier, la consommation de disques optiques a baissé de 9 % aux États-Unis. Cette évolution est principalement causée par l’émergence des services proposant des contenus dématérialisés, comme la vidéo à la demande ou les plates-formes de streaming.

Un constat similaire peut être fait sur le territoire européen. Selon les informations du Digital Entertainment Group, les ventes du Blu-Ray, si elles ont nettement progressé entre 2009 et 2010, restent encore derrière celles du DVD. Pas moins de 342 millions de DVD ont été écoulés au cours du troisième trimestre 2010, contre 24,7 millions de disques Blu-Ray.

Cette différence entre les deux formats s’explique aisément. Le DVD a tout d’abord constitué un véritable saut technologique par rapport à la VHS, tandis que le disque Blu-Ray est apparu avant tout comme une « simple » amélioration. Le DVD est également arrivé bien avant le Blu-Ray. Or si les lecteurs Blu-Ray peuvent lire les DVD, l’inverse n’est pas possible. Le Blu-Ray exige de renouveler son matériel pour pouvoir en profiter.

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