Midjourney a dévoilé un nouveau projet de recherche encore assez expérimental, appelé Patchwork. L’idée est de pouvoir mobiliser de l’IA générative pour créer des mondes fictifs, en solo ou en groupe. Rien à voir avec le jeu vidéo, toutefois.

Le temps où l’on travaillait en solo sur Midjourney, à produire des images avec l’intelligence artificielle générative chacun dans son coin, est peut-être révolu. En tout cas, le laboratoire derrière Midjourney cherche à pousser les murs de la plateforme de façon à s’ouvrir au travail collaboratif. C’est ce que propose un projet tout récent, appelé Patchwork.

Officialisé dans la soirée du 11 décembre, Patchwork est décrit par David Holz, le fondateur du service, comme un « nouvel outil de construction de monde », une solution qui « permet de créer des mondes fictifs », grâce à l’aide de l’IA générative (GenAI). Le projet est d’ores et déjà accessible à l’adresse patchwork.midjourney.com.

Source : Midjourney
Un tableau, des éléments à organiser, à lier entre eux, à étoffer : voilà ce qu’est Patchwork. Le tout, soutenu par de l’IA générative. // Source : Midjourney

Organiser ses idées visuelles et narratives, y compris à plusieurs

Mais contrairement à ce que ces descriptions peuvent laisser penser, cela n’a rien à voir avec un jeu vidéo. Il s’agit plutôt de coucher sur le papier des éléments visuels et narratifs pour la fabrication d’une histoire — en cela, le service Patchwork pourrait principalement séduire les créatifs pour développer et structurer leurs idées, de manière cohérente.

Pour expliquer le fonctionnement de Patchwork, qui est toujours en cours de mise au point (il ne s’agit ici que d’un aperçu), Midjourney a publié sur le site Vimeo une longue vidéo pour montrer une prise en main de l’outil. On peut voir que les dessins sont organisés sous la forme de vignettes, que l’on peut déplacer dans une sorte de tableau blanc virtuel.

Surtout, l’outil est utilisable en solo ou à plusieurs. Il est possible de régler des autorisations d’accès et d’édition pour permettre aux personnes de son choix de participer à la création. Les droits de modification ou de lecture se donnent ou se retirent très facilement, sur un modèle calqué sur ce que fait Google Docs, par exemple.

Les éléments figurant sur le tableau blanc peuvent être considérés comme des « fichiers ». On peut les lier entre eux, y faire référence au moment de la création d’un nouvel élément (afin de maintenir une homogénéité dans les styles), et ainsi de suite. La vidéo de démonstration de Midjourney donne un bon aperçu du fonctionnement.

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