C’est une autorisation qui tombe à pic pour Google. Le moteur de recherche, filiale de la holding Alphabet, vient d’obtenir le feu vert de l’administration de l’aviation civile aux États-Unis (FAA) pour effectuer des tests de livraison par drone dans des zones spécialement aménagées. C’est une excellente nouvelle pour l’entreprise qui cherche à lancer un service commercial de livraison par drone en 2017.
Ces expérimentations grandeur nature qui auront lieu sur le sol américain seront une occasion unique pour Google de procéder « à une étude de recherche opérationnelle dans l’un des six sites de test de la FAA pour acquérir une expérience effective complète de son service de livraison dans un environnement sécurisé », peut-on lire sur le site de la Maison Blanche.
Washington ajoute que « les données recueillies seront partagées avec les partenaires gouvernementaux pour aider les régulateurs » à affiner la règlementation actuelle, et, le cas échéant, à préparer un nouveau cadre. Ce sera aussi l’occasion de creuser des problématiques touchant à la sécurité et au facteur humain, afin de savoir comment limiter le risque de l’accident.
La Maison Blanche n’a pas dit à quel endroit auront lieu les tests de Google. La FAA dispose de six sites, en Alaska, au Nevada, au Dakota du Nord, au Texas, à New York et en Virginie. Par contre, il est bien spécifié que les drones évolueront dans un espace dont le plafond ne dépassera pas les 400 pieds (environ 122 mètres). En comparaison, le deuxième étage de la Tour Eiffel s’élève à 115 mètres au-dessus du sol.
Le projet Wing prévoit pour ses essais des tests qui incluent des transports de colis situés à l’extérieur et des technologies permettant aux drones d’évoluer hors du champ de vision des opérateurs, avec un contrôle à distance. C’est relativement indispensable, car Google ne compte pas faire déplacer un contrôleur à chaque opération de livraison. Dans ce cas-là, autant faire appel à un coursier, c’est plus simple.
« L’entreprise va aussi commencer à développer et déployer une interface ouverte pour une solution de gestion de l’espace aérien pour gérer les opérations de drones de petite taille évoluant à basse altitude en utilisant des technologies d’information et de communication existantes, à bas coût et évolutives », poursuit Washington, qui n’ignore pas l’intérêt qu’ont d’autres pays pour les drones.
Dans ce domaine, nombreuses sont les sociétés à avoir mis un pied dans ce secteur encore très balbutiant.
Des projets plus ou moins aboutis sont à l’œuvre, comme du côté de La Poste, Walmart ou Amazon pour livrer des colis et du courrier. Il existe aussi des initiatives visant à apporter des médicaments ou des vivres, en cas de désastre par exemple, ou bien des produits dont les populations peuvent avoir besoin.
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