La MPAA accumule les victoires dans sa lutte contre le piratage via le réseau BitTorrent, aidée dans sa quête par la nature très fortement centralisée du réseau de Bram Cohen (sur ce point, voir le changement de stratégie opéré par Cohen dans notre actualité précédente).
Après les sites de séries TV, c’est ainsi au tour d’un mastodonte du piratage de longs métrage de tomber. Elitetorrents.org a en effet été fermé par les autorités douanières américaines après que le site ait dévoilé un screener de Star Wars Episode III six heures avant son ouverture officielle dans les salles du pays. Le site comptait plus de 130.000 membres et près de 18.000 fichiers .torrent, portant aussi bien sur des films que des logiciels.
Inscrite dans les traces de l’Opération Gridlock menée en août dernier, l’opération « D-Elite » d’hier « visait les administrateurs et les ‘premiers fournisseurs’ de contenus protégés par le droit d’auteur sur le réseau Elite Torrents« . « Notre but est de fermer le plus possible de ces opérations illégales et ce le plus rapidement possible« , préviennent les autorités américaines, « pour endiguer les dommages financiers sérieux causés aux victimes de piratage high-tech : les gens qui travaillent pour produire ces produits copyrightés« .
Le problème, ce que l’industrie cinématographique devrait apprendre de l’expérience de l’industrie du disque, c’est que BitTorrent n’est qu’une anecdote dans l’histoire du P2P. C’est le Napster de la vidéo. Même si le réseau était totalement paralysé par les actions de la MPAA, d’autres viendraient aussitôt le remplacer.
Essayez d’écraser de l’eau au fond d’un verre avec une pierre. Vous n’arriverez qu’à faire remonter le niveau d’eau, et la pierre sera submergée…
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.