Je suis assez vieux pour me souvenir de mon caméscope Sony que l’on sortait pour les fêtes d’anniversaire et les vacances à la plage. Aujourd’hui, pour la majorité des gens, le smartphone est la meilleure façon de capturer ces souvenirs en vidéo. Mais il y a des situations où il faut sortir une perche à selfies — ce que vous ne voulez évidemment pas faire. En 2016, si vous voulez des images aériennes à la montagne ou des photos en groupe, vous allez pouvoir acheter un drone.
Et aujourd’hui, DJI et Parrot ne sont plus les seuls sur le marché : l’IFA a été l’occasion de découvrir de nouveaux produits intrigants, à commencer par un œuf.
Le PowerEgg à 1 490 euros
L’œuf en question est en fait un drone, bien entendu, fabriqué par la société chinoise PowerVision et nommé sobrement PowerEgg. L’œuf-drone à 1 490 euros, disponible en octobre, avait été présenté cet été sous la forme de rendus graphiques. Avant l’IFA, le salon berlinois, nous étions sceptiques sur l’existence même de l’œuf : il pouvait s’agir, comme souvent, d’un coup de comm’.
Nous nous sommes donc rendu au Hall 26 à l’IFA qui rappellera à ceux qui se sont rendus au Carrefour de Villejuif un samedi après-midi d’avant Fêtes les sensations que nous pouvions vivre à Berlin vendredi dernier. Bref, ma mission était d’aller découvrir ce drone au design intrigant et j’étais prêt à tout.
Et je n’ai pas été déçu : cet engin du futur a ses rotors et les pattes d’atterrissage qui se replient dans son corps lorsqu’il est en veille. De loin, il a l’apparence d’un œuf blanc lisse aussi gros qu’un vélociraptor en puissance.
Cette forme lui permet d’embarquer une caméra 4K capable de capturer des images à 360 degrés, et l’œuf peut diffuser de la vidéo à son pilote sur des distances d’environ 5 kilomètres. Une batterie de 6 400 mAh lui permet de voler environ 20 minutes. Enfin, un joystick traditionnel permet aux pilotes expérimentés d’accéder à un contrôle total sur le drone. PowerVision a également créé un contrôleur plus accessible très similaire à une manette Wii.
Enfin, il embarque une fonction « follow-me », ce qui va faciliter grandement l’utilisation de ce produit pour les néophytes. Premièrement, cela lui permet d’éviter des obstacles, façon voitures autonomes. Deuxièmement, et c’est l’intérêt majeur de la fonctionnalité, c’est de pouvoir réaliser des captures vidéo en toute autonomie, il sera — par exemple — capable de vous suivre en snowboard.
PowerVision n’est pas le seul à développer ce type de fonctions qui va vite devenir un must-have, néanmoins cela n’enlève rien à la complexité du système. Entre les capteurs embarqués et la puissance de calcul nécessaire, c’est une fonction que l’on trouve exclusivement sur des produits à plus de 1 000 euros. Et puis c’est un drone en œuf.
L’Archos Drone à 79 euros
Archos, constructeur français, a également décidé de se lancer dans la course aux drones, avec un premier modèle à très bas prix : 79 euros tout sec. Ce drone Made In China rebrandé est extrêmement léger avec 135 grammes mais il est tout de même capable de s’élever à 50 m de hauteur avec une vitesse maximale de 25 km/h.
Il reste très basique : son accéléromètre et son gyroscope six axes lui permettent de réaliser des loopings et des flips à 360 degrés. Le reste est à la hauteur du prix : une caméra qui filme en HD à 20 images par seconde, une autonomie de 9 minutes, ainsi qu’un radio-contrôleur qui intègre un écran de rappel. Après, à ce prix-là, vous en aurez pour votre argent. Il sera également possible de le télécommander avec une app iOS et Android. C’est une première incursion timide d’Archos, qui a prévu toute une gamme de produits dans les prochaines semaines.
Ces deux exemples qui ont retenu notre attention montrent à quel point le marché des drones est en train de se structurer. Avec la légalisation des vols qui se profile et un meilleur encadrement en France, c’est une excellente chose pour les particuliers qui auront un vaste choix couvrant toutes les gammes et toutes les ambitions.
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