Il est sorti pour la première fois à la mi-juillet à la fête du Logelloù, à Penvenan. On l’a retrouvé quelques jours plus tard aux fêtes maritimes de Douarnenez, et on le retrouvera le 24 septembre prochain, forcément lors d’une fête, au Cocktail Noz à Confort Paillettes. Depuis le début de l’été, Jean-Marie Ollivier se promène en Bretagne avec un imposant robot industriel d’une tonne et demie, qui fait le bonheur des buveurs bretons.
Décrit par 20 Minutes, le robot est l’œuvre de cet ingénieur installé à Bruz, près de Rennes, qui s’est donné comme passe-temps de reconvertir de vieilles machines mises au rebut par les industriels. La démarche de son « Bistromatik » qu’il installe dans les fêtes bretonnes est avant tout artistique.
Je l’ai adopté et je me suis demandé ce que je pouvais en faire
« J’ai toujours trouvé qu’il y avait une âme dans ses robots et je me suis mis en tête de reconvertir ces machines dans le spectacle », explique l’ingénieur. « C’est un moyen de regarder, de poser un regard critique sur la place des machines dans la société », mais sans catastrophisme. Presque avec tendresse. « Il était voué à la ferraille. Il allait finir coupé en morceaux. Alors, je l’ai adopté et je me suis demandé ce que je pouvais en faire. Il faut dire que je possède trois robots de ce type… », raconte-t-il à Ouest France.
Il suffit de glisser une pièce dans le monnayeur, d’installer sur le plateau un verre en plastique maintenu en place par aspiration, et le robot se met en route. Avec une fluidité toujours étonnante vue sa masse, l’engin baptisé Nestor va saisir le verre entre ses pinces, l’amener sous la pompe (en faisant attention à bien le pencher pour éviter l’accumulation de mousse), et servir la bière en remettant le verre exactement où il était. L’opération prend une trentaine de secondes, ce qui ne suffira à mettre les barmen au chômage de sitôt.
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