Une page se tourne dans l’histoire de Sony. Dix-neuf ans après ses débuts, le MiniDisc va prendre sa retraite. La firme japonaise prévoit en effet de mettre un terme à la production de ces supports magnéto-optiques en septembre prochain, en raison de la diminution de la demande. L’année dernière, Sony avait annoncé la fin de la commercialisation au Japon du Walkman, son célèbre baladeur cassette.
Contrairement au Walkman, qui s’est écoulé à plus de 220 millions d’exemplaires dans le monde tout au long de sa carrière, le MiniDisc de Sony a connu un succès commercial beaucoup plus mesuré. Selon le journal économique japonais Nihon Keizai Shinbun, il s’est vendu 22 millions d’unités depuis son lancement au début des années 1990. C’est surtout au Japon que le MiniDisc sera apprécié, les ventes étant plus faibles en Occident.
Techniquement supérieur au Compact Disc, d’un diamètre deux fois moindre (6,4 centimètres), le MiniDisc a souffert assez vite de la concurrence de nouveaux supports permettant le stockage de fichiers musicaux dématérialisés. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, les premiers baladeurs numériques pour le grand public ont commencé à voir le jour, notamment de marque Archos, Creative et Apple (iPod).
Pour l’utilisateur, l’avantage était évident. Plus besoin de transporter le moindre support optique, aussi petit soit-il, avec son baladeur. Tout était contenu dans le baladeur, dont la capacité interne n’a cessé de progresser au fil des ans. Aujourd’hui, les baladeurs numériques disposent d’une mémoire pouvant dépasser les 500 Go. Nous sommes bien loin de la capacité du Hi-MD (1 Go).
La disparition progressive du MiniDisc, après celle du Walkman, marque la fin d’une époque. Les collectionneurs pourront toutefois arpenter les brocantes, les magasins ou les sites de ventes aux enchères pour tenter de retrouver un modèle bien particulier.
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