Sorti depuis quelques jours, le générateur d’images sur ChatGPT rencontre un succès indéniable, en témoigne le tsunami de photos qui se propage sur le web. Mais, pour OpenAI, cela pèse plus que prévu sur ses infrastructures. En attendant certaines optimisations, la société restreint son nouveau service.

C’est la nouvelle attraction du moment sur ChatGPT : depuis la fin mars, le chatbot conçu par OpenAI accueille un service capable de générer des images artificielles à la volée — via un prompt ou bien en se reposant sur une photo existante. Cette nouveauté prend la suite d’un outil qui existait auparavant sur son propre espace dédié : DALL-E.

Si vous avez visité Reddit ou X (ex-Twitter) ces derniers jours, vous avez certainement dû croiser ces nombreux visuels inspirés du style du studio d’animation Ghibli. Tout cela vient de ChatGPT. Tout y passe, y compris les mèmes ou les clichés iconiques. Et la palette de l’outil est large : il peut aussi imiter bien d’autres styles graphiques.

La photo originale à gauche, l'ajout de l'animal dans un jeu vidéo à droite
Un exemple de ce qu’il est possible de faire à partir d’une vraie photo. // Source : OpenAI

Évidemment, tout cela pose des problématiques particulières en matière de respect de la propriété intellectuelle et questionne sur la manière dont les systèmes d’intelligence artificielle sont entrainés, et sur quelles données. Mais à très brève échéance, cela pose aussi un défi à OpenAI : à en croire son patron, l’engouement est un peu trop grand pour son infrastructure.

Des générations très lourdes pour les serveurs d’OpenAI

Dans un message partagé sur Twitter le 27 mars, Sam Altman s’est dit ravi de l’enthousiasme général, mais inquiet pour les serveurs de son entreprise. « C’est super chouette de voir que les gens aiment les images dans ChatGPT, mais nos processeurs graphiques sont en train de fondre », a-t-il écrit. Une formule choc, excessive, mais qui a le mérite d’être claire.

Le tweet de Sam Altman.
Le tweet de Sam Altman. // Source : X

Pour atténuer la charge de travail sur les serveurs d’OpenAI, et donc éviter la surchauffe, des restrictions provisoires sont prises. C’est ce qu’a indiqué Sam Altman : « Nous allons introduire temporairement des limites ». Cela, afin que les équipes puissent optimiser le fonctionnement du générateur, et alléger son empreinte sur les installations d’OpenAI.

Aucun calendrier bien précis au sujet de ce ralentissement n’existe pour le moment. Sam Altman a ajouté qu’une autre mesure concernera la version gratuite de ChatGPT. Celle-ci aura bien droit au générateur, dans les jours à venir, mais il sera impossible de générer plus de trois images par jour. Cela, afin de maintenir l’attrait des forfaits payants, non soumis à ces restrictions, et apaiser les serveurs de ChatGPT.

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