« Attendez un peu avant de porter plainte contre eux, il se pourrait que ça soit en fait des clients ». C’est en substance le message adressé par The Leading Question à toute l’industrie du disque, qui s’est hâtée à écraser du pieds les services de P2P et leurs utilisateurs, en oubliant que les réseaux illicites étaient avant tout une excellente porte d’entrée à la musique en ligne, et non une fin en soi.
Alors que les amateurs de musique traditionnels dépensent en moyenne â£1.27 (1,8 €) par mois pour de la musique numérique légale, l’utilisateur de P2P va lui pousser ces dépenses à â£5.52 (8 €). « Les amateurs de musique qui violent les lois sur le piratage sont des clients de grande valeur« , en conclue donc Paul Brindley, le directeur de The Leading Question.
« Il y a un mythe, indique t-il, selon lequel tous les téléchargeurs illégaux sont des mercenaires résolus comme des diables à violer la loi en quête de musique gratuite« . En France, le ministère de la culture a appris récemment que ça n’était finalement pas, et de loin, une généralité (voir notre actualité du 19 juillet 2005). Voilà que le monde entier en est informé.
La BPI, l’association britannique de l’industrie du disque, s’est refusée à tout enthousiasme. « Notre soucis c’est que les dépenses globales de musique des [P2Pistes] est en baisse, un fait marqué étude après étude« , tient ainsi à rappeler son porte-parole, Matt Philips. Un tiers des P2Pistes seraient de plus gros consommateurs, mais les deux tiers restant, et parmi les plus gros clients d’antant, auraient ramené le volume de leur portefeuille à la baisse. Conclusion : « Nous devons continuer notre approche de la carotte et du bâton« .
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