Le « système D » fonctionne toujours autant en Ukraine. La 36e brigade d’infanterie navale, une unité ukrainienne impliquée dans de nombreux combats dans le sud du pays, a présenté en avril son dernier drone terrestre actuellement testé sur le front.
Le modèle baptisé TerMIT est semblable à un minitracteur tout-terrain, équipe de chenilles, d’un radar ainsi que d’une mitrailleuse Browning M2 de fabrication américaine. Il est fabriqué localement par la start-up ukrainienne Wolly.
Les militaires mettent en avant dans une vidéo publiée sur leur chaîne Telegram, le pilotage du drone avec une manette DualSense de Sony, utilisée en temps normal pour la console PS5 (1:06 sur la vidéo).
Elle permettrait « un contrôle stable » du drone, « sur de longues distances », sans donner de données précises. Ce type de drone sert surtout à des missions de reconnaissances, détections de mines et transport de matériel.
Play has no limits
L’utilisation de manette de jeux vidéo grand public n’a rien de nouveau dans cette guerre. L’Ukraine expérimente une large gamme de technologies issues du commerce dans sa course à l’innovation militaire. Des Steam Deck ont régulièrement été mises en avant pour des missions similaires de pilotage. Une manette DualSense de Sony ne coûte que 75 euros environ et peut-être commandé sur n’importe quelle plateforme d’e-commerce, en grande quantité.
Ce qui est nouveau, c’est que les drones terrestres à bas coût commencent à s’imposer, dans le sillage des drones aériens. L’armée ukrainienne a également présenté ce 17 avril, un mini véhicule 4×4 téléguidé et amphibie, dédié aux missions de logistique.
Sur un front saturé, où tout véhicule risque d’être ciblé par un drone kamikaze, ces modèles à bas coût offrent une solution précieuse : acheminer munitions et matériel tout en préservant des vies en cas d’attaque.
(NDLR : merci Bogdan pour ces années avec nous, tu vas nous manquer !)
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