« Maintenir le Peer-to-Peer privé », Ian Clarke, 24 juin 2005 :
J’ai lancé le projet de Freenet en 1998 avec le but d’établir un réseau de communication véritablement libre, et de toutes les choses que nous avons appris depuis, peut-être la plus marquante est le fait que les plus grandes menaces pour les réseaux P2P ne viennent pas du dehors, mais du réseau lui-même. C’est quelque chose que des réseaux P2P ont appris durement, avec ces organismes qui souhaitent les arrêter en infiltrant ces réseaux de P2P pour poursuivre différents utilisateurs fournissant certains types de fichiers.
Et tandis que Freenet a été toujours conçu pour protéger des yeux des attaquants l’identité et la sécurité des personnes qui accèdent et publient des informations, sa conception n’a jamais pu protéger l’identité des personnes […].
Récemment Oskar, qui était un des contributeurs originaux au projet et qui travaille maintenant à son PhD dans les mathématiques, et moi-même avons discuté de la mécanique mathématique derrière des réseaux à grande échelle. Cette discussion nous a entre autres éclairée sur le fait que parce que la science croit maintenant que les rapports humains forment vraiment un « petit monde » (entre deux personnes, il n’y a seulement que six degrés de séparation), avec les bons algorithmes il devrait être possible de trouver des données rapidement même dans un réseau où les pairs parlent seulement aux pairs qu’ils connaissent déjà et à qui ils font confiance. Nous croyons que nos méthodes pour ce faire est la clé pour créer des réseaux de P2P qui soient à la fois « anonymes » et explorables : sécurisés et efficaces.
Pour ceux qui souhaitent contraindre l’écoulement libre d’information, de tels réseaux pourraient être le plus grand cauchemar de tous…«
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !