Dans le marché du disque, il existe quatre entreprises qui se partagent près des trois quarts du gateau. Il s’agit d’Universal Music, de SonyBMG (les deux ayant fusionné l’an dernier), d’EMI et de Warner. Et puis il y a toutes les maisons de disques indépendantes, qui luttent avec un certain succès face aux quatre majors pour conserver le quart restant.
En 2004, Universal a accru son avance sur ses concurrents. La filiale musicale du groupe Vivendi domine ainsi avec 25,5% du marché mondial. Suivent SonyBMG avec 21,5%, EMI avec 13,4% et Warner avec 11,3%.
Les indépendants parviennent à garder 28,4% du marché.
Un marché de plus en plus dépendant des droits d’exécution
Pour la première fois, et c’est significatif, l’IFPI a publié les revenus liés aux contrats de licence d’exploitation des œuvres et à la gestion collective des droits des maisons de disque. Il s’agit des sommes versées par les professionnels du webcasting et du simulcasting, mais aussi des sources désormais traditionnelles de revenus : radio, TV, bars, hôtels, boîtes de nuit et restaurants.
En 2004, 493 millions de dollars (403 millions d’Euros) ont ainsi été perçus par l’industrie du disque. Dans son communiqué, l’IFPI « estime que les revenus potentiels issus de ce secteur pourraient plus que doubler par rapport à leur valeur actuelle dans les cinq prochaines années« .
Il y a quelque part une chose de rassurante dans ces données, c’est que « l’industrie du disque » – l’expression est parlante, pourrait revenir à son rôle premier : fournir de la musique à des distributeurs, et non plus vendre aux consommateurs des galettes de plastique avec de la musique dessus.
L’IFPI salue enfin la montée en charge des services de musique légaux. Plus de 180 services auraient été lancés l’an dernier, portant le total à plus de 300, dont 200 pour le vieux continent. Seuls une poignée pèsent pourtant réellement dans la balance (iTunes Music Store, Rhapsody, Napster et MusicMatch), et leur avenir est loin d’être assuré…
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