Microsoft en a assez d’être perçu comme un cancre environnemental. Régulièrement brocardé par Greenpeace au fil de ses rapports, le groupe américain tient à mettre en avant une autre facette de sa politique, soucieuse des enjeux écologiques et bien plus « éco-friendly » qu’on ne le pense.
Ainsi, la firme de Redmond a livré en septembre sa feuille de route pour les années à venir. Alors que des entreprises comme Apple, Google et Facebook ont fait de nets progrès, Microsoft est resté en retrait : ses notes dans les bilans successifs établis par l’ONG sur les orientations des sociétés pour limiter l’impact des centres de données sur l’environnement sont passables, sinon médiocres.
Les notes attribuées à Microsoft par Greenpeace sont très moyennes
L’an dernier, Microsoft récoltait une note de C dans les quatre catégories évaluées par Greenpeace. L’ONG notait également un approvisionnement encore conséquent en gaz naturel, en charbon et en nucléaire au détriment de sources d’énergie d’origine renouvelable comme le solaire, l’éolien et l’hydraulique. C’est certes moins pire qu’avant, mais il y a encore du chemin à parcourir.
Ce ne sont pourtant pas les idées qui manquent chez Microsoft. En début d’année, une petite équipe de la compagnie s’était distinguée en concevant un prototype de centre de données sous-marin. Ce projet expérimental offrirait de gros avantages pour l’approvisionnement en énergie « verte » et en refroidissement naturel mais pose aussi diverses problématiques pour la maintenance.
Le renouvelable en hausse
Quoiqu’il en soit, Microsoft veut continuer d’augmenter la part d’électricité utilisée par ses data centers provenant des sources d’énergie renouvelables, avec un focus sur l’éolien, le solaire et l’hydraulique. L’objectif est de passer la barre des 50 % en 2018, puis 60 % au début de la prochaine décennie. C’est un rythme que d’aucuns peuvent trouver lent alors qu’on ne cesse de crier à l’urgence climatique.
Reste que la trajectoire de Microsoft va dans la bonne direction. Et le groupe compte jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Outre l’augmentation de la part des sources renouvelables dans son mix énergétique, avec l’objectif d’arriver un jour à 100 %, le groupe cherche aussi à optimiser la consommation électrique. Comprendre : la diminuer autant que possible. La firme a ainsi rejoint Facebook dans son projet Open Compute.
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