Le journal Le Parisien a mis la main sur le rapport remis par la mission d’information parlementaire sur la sécurité routière, qui contient 40 propositions. Parmi elles, l’interdiction du kit mains libres. Selon le quotidien, cite par l’AFP, l’interdiction des kits serait progressive, et « passerait dans un premier temps par une aggravation des sanctions (trois points de retrait au lieu de deux)« .
Le sujet était déjà venu sur la table avant l’été. Mais un rapport commandé par la délégation interministérielle à la sécurité routière avait préconisé de confier à la technologie le soin de brider la technologie.
Plutôt que d’interdire purement et simplement l’usage de oreillettes Bluetooth au volant, le rapport de l’Inserm et l’Ifsttar proposaient en effet de « tester des outils qui permettraient de limiter les appels ou d’alerter le conducteur lorsque la situation routière nécessite toutes ses capacités attentionnelles ou lorsque son comportement de conduite dénote un défaut d’attention« . Il proposait aussi « le filtrage des appels entrants en fonction d’un diagnostic en temps réel du contexte de conduite« .
Ce scénario avait été retenu par le premier ministre François Fillon, lors d’un Comité interministériel de la sécurité routière. « En partenariat avec les professionnels de téléphonie mobile, des solutions techniques seront développées pour permettre de limiter les conversations téléphoniques au volant« , pouvait-on lire dans le compte rendu.
Si l’on en croit Le Parisien, la position semble donc avoir évolué dans un sens plus défavorable, à moins qu’il s’agisse désormais d’interdire les kits mains libres qui ne soient pas équipés de telles technologies de bridage ?
A suivre.
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