C’est début octobre que Google a dévoilé le Pixel, son premier smartphone taillé pour le segment haut de gamme. Une séquence délicate — toutes les conférences le sont, après tout — que la firme de Mountain View a su gérer avec brio, puisque le terminal a fait forte impression auprès du grand public comme des médias au moment de sa présentation.
S’il doit composer avec un prix élevé (la grille tarifaire démarre à 649 dollars), le Pixel est au moins soutenu par une fiche technique plus que solide. Pour enfoncer le clou, il a été décidé de lui réserver, au moins pour un temps, une cascade de fonctionnalités rattachée à de la version Android 7.1. C’est le cas de son assistant dopée à l’IA ou bien de sa nouvelle interface.
Le Pixel n’est toutefois pas dénué de faiblesse. Google le sait. Au cours d’un podcast, un journaliste de Wired fait savoir que l’entreprise a parfois dû arbitrer de manière à pouvoir tenir ses délais. C’est le cas par exemple de l’étanchéité qui n’a pas pu être proposée sur le Pixel faute de temps pour pouvoir tester correctement puis industrialiser l’imperméabilité de son nouveau terminal.
Dans son podcast, repris par Phone Arena, le journaliste raconte que Google avait dans les tiroirs une première ébauche du Pixel mais qu’il a fallu tout reprendre depuis le début. Les ingénieurs sont pratiquement repartis d’une feuille blanche et ont dû cravacher pour qu’un modèle puisse être présenté. Le calendrier étant très contraint — ils n’avaient que 9 mois devant eux –, des choix devaient être faits.
La capacité du Pixel à être submersible a donc été abandonnée en cours de route. Au lieu d’avoir un indice de protection élevé, comme IP67 ou IP68 (à l’image du Galaxy S7 vendu par Samsung), le Pixel se contente d’un indice IP53. Concrètement, cela veut dire qu’il est protégé contre les poussières ainsi que la pluie. Mais ne vous risquez pas à diriger un jet d’eau dans sa direction ou à l’emmener avec vous l’eau !
Le « sacrifice » fait par Google pour accoucher à temps du Pixel reste toutefois tout relatif. Si les usages évoluent, celui qui consiste à emmener son smartphone sous l’eau n’est pas franchement répandu. On ne peut pas dire que cela affectera beaucoup d’utilisateurs. Ce n’est pas comme si la firme de Mountain View avait décidé de faire l’impasse sur le WiFi, la 4G ou l’appareil photo.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous gratuitement à Artificielles, notre newsletter sur l’IA, conçue par des IA, vérifiée par Numerama !