Ce vendredi 11 novembre, un bug de Facebook a passé une grande partie des profils en « décédé ». Un souci qui ne passe pas très bien dans un contexte où Facebook est pointé du doigt pour son rôle en tant que vecteur d’information.

Il n’aura fallu à Donald Trump que 3 jours pour tuer toute la planète. Du moins, à en croire Facebook, qui est entré dans une polémique bien partie pour durer au sujet de la légitimité de son réseau social comme service d’information. Bien entendu, l’hécatombe n’a pas eu lieu : il s’agissait plutôt d’un bug de Facebook qui a inscrit sur les pages de millions d’utilisateurs qu’ils étaient décédés.

« Pendant une courte période, un message à la mémoire des utilisateurs disparus a été publié sur d’autres comptes. C’était une erreur tragique que nous avons corrigée. Nous sommes désolés que cela se soit produit », a affirmé Facebook dans un communiqué officiel. D’ailleurs, l’entreprise n’était pas épargnée puisque Mark Zuckerberg himself faisait partie des victimes du bug.

https://twitter.com/stevekovach/status/797177651261751296?ref_src=twsrc%5Etfw

Cet incident aurait pu passer inaperçu ou être traité sur un angle léger, mais dans un contexte où Facebook est pointé du doigt dans son implication fondamentale en tant que relai d’information — ou de désinformation –, on ne peut s’empêcher d’imaginer l’impact, à n’importe quel degré, que peuvent avoir des bugs sur les utilisateurs. Pour 62 % des Américains, Facebook est la principale source d’information et aujourd’hui, le réseau social a plus que jamais une influence sur les choix politiques et idéologiques de ses utilisateurs. Sont-ils aussi soumis aux aléas des bugs de la plateforme ?

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