C’est un ordre direct envoyé par Bernard Vors, le Haut Fonctionnaire de Défense du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Celui-ci enjoint les directeurs de composantes, laboratoires et services commun et centraux de proscrire l’utilisation du logiciel Skype. L’outil en question a acquis une très grande réputation dans la voix sur IP (VoIP), et vient tout juste d’être acheté par le géant américain de la vente aux enchères, eBay.
Selon les services de sécurité du ministère, Skype présenterait des menaces pour la sécurité du réseau. Bernard Vors, que nous avons tenté sans succès de joindre cette après-midi, n’a pu confirmer l’envoi de l’avertissement ni la nature exacte des menaces.
Plus généralement, tous les logiciels de P2P sont déjà bannis des universités françaises et de leurs services.
« Il est tout à fait normal que si ces logiciels présentent des failles critiques mettant en danger la sécurité des réseaux universitaires et la confidentialité de certaines informations, leur utilisation soit proscrite« , nous confie un fonctionnaire d’Université. Mais ajoute-t-il, « ce ne sera pas sans poser quelques problèmes et notamment pour l’enseignement à distance, puisque en la matière ces logiciels présentent un intérêt certains, notamment en terme de coût« .
Grâce à son architecture entièrement décentralisée, Skype permet de téléphoner gratuitement dans le monde entier d’un poste informatique équipé à un autre. Les économies réalisables pour les entreprises utilisatrices, ou les universités, sont évidemment sensibles.
Peut-être les services universitaires seront-ils intéressés par OpenWengo, une alternative libre et gratuite à Skype, ou encore par Gizmo, qui exploite également une architecture peer-to-peer.
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