Il ne reste plus beaucoup de temps aux opérateurs pour faire totalement disparaître les zones blanches des centres-bourgs. Dans un peu plus d’un mois, le 31 décembre 2016, Orange, SFR, Bouygues Télécom et Free Mobile devront en effet être en mesure de couvrir la totalité des communes qui sont encore privées d’un réseau digne de ce nom pour acheminer des appels téléphoniques et des SMS.
C’est en tout cas l’engagement que les opérateurs ont pris il y a maintenant plus d’un an et demi. Tous ont signé, sous l’égide du gouvernement, un document promettant de fournir un réseau 2G dans les localités qui ne sont toujours pas couvertes. Il reste à savoir s’ils vont enfin pouvoir tenir cette promesse : l’histoire des télécoms en France montre en effet que les actes n’ont pas toujours suivi les paroles.
Selon le point d’étape de l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) au mois d’octobre, 91 % des centres-bourgs sont couverts par un réseau 2G (voix et SMS). Or, les précédents contrôles de l’ARCEP montrent que ce taux n’a pas beaucoup évolué au fil des mois : il était déjà de 91 % en janvier 2016 et de 90 % en octobre 2015.
Objectif 100 % en fin d’année
La faute aux opérateurs ? Non, à l’État : Next Inpact note que ce sont les chantiers qui ont du retard ; faute de pylônes pour pouvoir installer les infrastructures adéquates, les opérateurs font du surplace. De fait, ils bénéficieront de la mansuétude de l’ARCEP et du gouvernement, puisque leur progression en matière de couverture 2G est contrariée par des éléments externes.
La lutte contre les zones blanches concerne aussi la 3G. Ici, les opérateurs suivent un autre calendrier. Dans l’engagement qu’ils ont pris, ils sont censés proposer de la 3G dans tous les centres-bourgs d’ici la mi-2017. Selon l’ARCEP, 57 % des centres-bourgs sont couverts en 3G à l’heure actuelle. Il reste un peu plus de sept mois pour combler les 43 % restants.
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