Plusieurs jouets de l’entreprise Genesis Toys ont été dénoncés par différentes associations dans le monde entier. En effet, ces derniers exploitent leurs systèmes technologiques pour recueillir des données sur les enfants et l’entreprise les utilise de manière illégale.

Différents produits du producteur de jouets Genesis Toys, réalisés avec son partenaire technologique Nuance, ont été ciblés par les plaintes de 18 associations. Les jouets, notamment le robot « i-Que » et la poupée « My Friend Cayla », ont été signalés à l’Union Européenne et à la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis, à cause de leur technologie mal protégée.

En effet, ces jouets technologiques peuvent être contrôlés grâce à un smartphone et peuvent être utilisés pour écouter ou même parler aux enfants. Jusque-là, rien d’anormal, mais les associations insistent sur le fait qu’un détournement des applications à des fins malveillantes pourrait avoir des conséquences tragiques. On pense alors au harcèlement mais également à la pédocriminalité, dans la mesure où les jouets n’ont pas de protection contre les appareils Bluetooth tiers qui voudraient se connecter à eux : n’importe qui pourrait, d’après ces associations, prendre le contrôle de ces jouets indiscrets.

De plus, les termes et les conditions d’utilisation semblent être particulièrement illégaux :  d’après l’Association des Consommateurs Norvégienne, Genesis Toys utilise les données récoltées par les jouets à des fins de marketing, mais laisse également des tiers en faire usage — notamment Nuance.

Cette affaire n’est pas sans rappeler celle qui avait eu lieu à propos de jouets Hello Kitty ou de VTech. Les enfants intéressent en effet particulièrement les marques, dans la mesure où ils sont les consommateurs de demain. Parents, la vigilance est de rigueur.

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